Donald Trump : face à Erdogan, il a finalement été moins dur que prévu

Donald Trump s’est finalement montré très tendre envers son homologue turc qu’il avait menacé à plusieurs reprises alors que ce dernier s’apprêtait à lancer une offensive contre les forces Kurdes YGP de la Syrie. Après cette opération menée en Syrie qui a débouché sur un cessez-le feu, le président Recep Tayyip Erdogan a été reçu à la Maison Blanche avec tous les honneurs dus à son rang.

Plus de remontrances, Trump est un fan

Le 13 novembre dernier, les remontrances du président américain ont laissé la place aux propos plutôt très admiratifs. Le milliardaire républicain, face à la presse, avait évité les propos qui fâchent et a étalé tout le bien qu’il pense de l’homme fort d’Ankara. Il disait notamment qu’il est personnellement très fan de Recep Tayyip Erdogan.

Il a également abordé la très grande amitié qui lie les USA à la Turquie. Il s’était même fait le porte-voix du président turc qui selon ses propos n’avait pas apprécié les virulentes critiques de Macron sur l’état de l’Otan. Mais les menaces brandies par les Etats-Unis n’étaient pas à l’ordre du jour de la rencontre.

 Par des propos violant les règles élémentaires de la diplomatie, le président américain faisait remarquer à Erdogan son opposition à l’initiative qu’il a entreprise. On se rappelle encore de cette publication sur le réseau social Twitter qui menaçait en des termes très clairs l’économie de la Turquie.

« Ne jouez pas au dur! Ne faites pas l’idiot! »

 S’estimant très sage, le locataire de la Maison Blanche indiquait qu’il détruirait les secteurs vitaux de ce pays. « Si la Turquie fait quoi que ce soit dont j’estime, dans ma grande et inégalable sagesse, que cela dépasse les bornes, je détruirai et anéantirai complètement l’économie de la Turquie », avait publié le milliardaire républicain sur le réseau social de l’oiseau bleu.

Missiles russes S-400 : Erdogan ne renonce pas après sa visite aux USA

On gardera également en mémoire cette lettre du président américain qui traitait dans un registre assez familier la situation et invitait les protagonistes à la raison.  « Ne jouez pas au dur! Ne faites pas l’idiot! » avait écrit Trump.