France : condamnée Pour avoir disparu des radars avec son fils

Une femme âgée de 53 ans a récemment été condamnée par la justice française pour « soustraction d’enfant par ascendant ». La sentence a été prononcée hier mardi 26 novembre 2019 par le tribunal correctionnel de Val de Briey, une commune située dans le nord-est de la France. Cependant, le tribunal n’a pas prononcé de mandat de dépôt à l’encontre de l’accusée.

Selon l’avocat de cette dernière, Thomas Kremser, les faits qui sont reprochés à sa cliente datent de la période allant de 24 septembre 2013 au 5 juin 2019. La femme de nationalité française est atteinte d’une maladie dégénérative et utilise un fauteuil roulant. Elle avait enlevé et caché son fils maintenant âgé de 15 ans, pendant environ 6 ans.

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Elle avait connu le père de son fils en Australie

Elle avait fait la connaissance du père de son fils en Australie, pendant qu’elle poursuivait son cursus universitaire, aux aurores des années 2000. Par contre, six années plus tard les deux personnes se séparent. Un tribunal australien, a accordé la garde de l’enfant à la mère sauf si elle reste en Australie. En 2013, la femme obtient de la justice la permission de se rendre durant quelques mois en France, tout en signifiant son retour au pays le 24 septembre 2013.

Mais à l’expiration de cette autorisation de séjour, elle décide de ne pas rentrer en Australie. Désormais dans la clandestinité avec son fils, elle choisit de ne pas mettre son enfant à l’école, et fait la navette entre le Val de Briey et Reims.

Elle est arrêtée le 5 juin dernier

Elle vit donc dans des logements qui ne portent pas son nom ou chez son père. Faisant l’objet d’une commission rogatoire internationale, ce n’est que le 5 juin 2019 qu’elle est arrêtée par les autorités à l’hôpital de Reims où elle suit souvent des soins pour sa maladie.

Elle est mise en détention provisoire et son enfant est rapatrié en Australie où il vit aujourd’hui auprès de son père. Devant le tribunal, l’accusée a fait comprendre qu’elle n’avait pas projeté d’enlever son fils, arguant qu’elle avait mal pris l’annonce de sa maladie, dont le diagnostic avait été établi au cours de son séjour en France.

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Une réponse

  1. Avatar de MISERICORDE
    MISERICORDE

    C’est vraiment touchant:
    – pour l’enfant
    – pour la Maman
    – pour le Papa
    et pour l’humain
    Que les prêtres, religieuses et autres personnes bien, parlent avec cette dame. Une retraite à Paray-le -Monial serait bonne pour cette dame, son fils qui risque d’être traumatisé et le Papa s’il le veut

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