Accusé de viol, Polanski dénonce une « histoire aberrante »

Roman Polanski, 86 ans, était comme en exil en France depuis 1978 après une accusation de viol sur une adolescente de 13 ans. Et malgré les tentatives répétées de l’extradition, le vieil homme était resté en France. Dans la dernière accusation portée contre le scénariste d’origine polonaise, une française aurait accusé Roman Polanski de l’avoir violée dans une station de ski suisse alors qu’elle était adolescente. Elle s’appelait Valentine Monnier. Mais pour le réalisateur « oscarisé », cette accusation relèverait de l’aberration.

Du délire ! selon Polanski

L’accusation de Valentine Monnier, était apparue en Novembre dans un média français. Monnier, aujourd’hui photographe et ex-mannequin, aurait joué dans quelques films dans les années 1980 et le viol présumé avait eu lieu en 1975, alors qu’elle avait 18 ans. Le crime aurait eu  lieu au chalet de Polanski à Gstaad, en Suisse ; et avait été selon elle, « extrêmement violent » ayant également été victimes de voies de fait de la part du cinéaste.

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Valentine Monnier avait déclaré au cours de son entrevue, que si elle avait finalement décidé s’exprimer sur ces événements douloureux, c’était à la faveur de la sortie du nouveau film du réalisateur, « J’accuse« , une comédie dramatique sur une erreur de justice.

Mais pour Roman Polanski, toute cette histoire serait montée de toutes pièces, digne d’un scénario des plus délirants. Alors que le cinéaste s’exprimait ce jeudi dans le magazine people ParisMatch, pour la première fois depuis la publication des accusations ; Polansky, faisait remarquer que tous les témoins cités par Valentine Monnier comme étant présent au moment des faits, « Hercules Bellville, Gérard Brach et sa femme, Elizabeth » ;  serait soit décédés ou introuvables.

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En outre, ajoutait-il, il n’aurait lui aucun souvenir des faits rapportés, le visage de son accusatrice lui disant à peine « quelque chose, pas plus ». Pour Polanski, après 45 années, « il était facile d’accuser quand tout est prescrit » et que l’accusé  ne pouvait prendre profit d’une  « procédure judiciaire » pour se « disculper ».

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