On peut se soigner avec les plantes en toute confiance quand on sait comment s’y prendre. C’est le message principal d’un séminaire de formation en naturothérapie qui s’est tenu, samedi 14 décembre 2019 à l’Université d’Abomey-Calavai. L’objectif était de montrer aux populations les plantes, leurs vertus et leur mode d’utilisation.
Aider les populations à connaitre les réalités ancestrales et à disposer de moyens naturels pour se soigner. C’est le but d’un séminaire de formation sur la naturothérapie qui a eu le samedi 14 décembre 2019 dans le jardin botanique de l’Université d’Abomey-Calavi. Initiée par le phytothérapeute, chercheur en bien-être, Sendip Agossa, cette formation a connu la présence de plusieurs participants, femmes et hommes, jeunes et adultes.
Elle a permis aux participants de prendre connaissances de plusieurs plantes présentes dans la flore africaine et particulièrement béninoise et qui peuvent les aider à traiter diverses maux et maladies. Les participants ont aussi appris au cours de la séance, comment utiliser ces plantes (infusion, décoction,…), la posologie à adopter et le délai d’utilisation.
Selon Sendip Agossa, il n’y a aucun mal à recourir à la médecine traditionnelle et à se traiter avec les plantes contrairement à ce que certains pensent. Par ailleurs, les études permettent, aujourd’hui, de pouvoir se soigner avec les plantes de façon adéquate.
« Nous pouvons rassurer nos frères et sœurs africains que les comités de recherche dans nos universités presque dans toute l’Afrique ont fait des recherches sur environ toutes nos plantes, sur la flore béninoise et africaine, en définissant la toxicité de certaines de ces plantes, pour celles qui en ont et la posologie aussi. Ce qui peut nous permettre aujourd’hui de les utiliser en toute confiance », rassure-t-il.
La médecine traditionnelle qui connaît des avancées depuis quelques années
Selon le phytothérapeute, le but maintenant est d’orienter, d’éclairer un tant soit peu les populations sur ces précautions qui étaient même déjà prises par les ancêtres et qui malheureusement étaient mystifiées et donc inconnues de la masse. Il souhaite d’ailleurs que des formations soient organisées à l’endroit des praticiens sur l’utilisation des plantes, sur le dosage et les posologies afin que la médecine traditionnelle qui connaît des avancées depuis quelques années puisse encore évoluée et être utilisée par tous.