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Pyongyang : Donald Trump vivement critiqué par un ex-conseiller

L’ancien conseiller à la Sécurité nationale, John Bolton, avait été démis de ses fonctions par le président en Septembre dernier. Moins de deux semaines plus tard, Bolton dans ses premières déclarations publiques après son éviction, lançait une alarme sur la politique américaine en Corée Du Nord. Pour lui Pyongyang ne se sentait nullement en position de faiblesse dans les négociations, contrairement à ce qu’en croyait visiblement l’administration Trump. Ce dimanche, l’ancien conseiller a enfoncé le clou en affirmant qu’en fait, ce serait l’administration Trump qui n’exercerait  aucune pression « maximale » sur la Corée du Nord comme prétendue.

Bolton tire encore une fois la sonnette d’alarme

Les négociations avec la Corée Du Nord, sur son abandon de l’arme nucléaire et de la production d’armes de destruction massive, sont dans l’impasse. De multiples sommets entre les USA et la Corée du Nord, n’avaient jusqu’ici rien donner de probant.  Pyongyang, semblait rester ferme sur ses conditions et entendait voire ses revendications sur une levée des sanctions économiques se réaliser avant de faire quelques concessions.

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Mieux Kim Jung Un, avait promis aux USA, un cadeau pour les fêtes de Noel plein de sous-entendus. Depuis, les USA scruteraient les images satellites pour détecter d’éventuels signes qui sembleraient conforter le scénario de tests de missiles à longue portée ou de lancement de satellite à large spectre.

Selon Bolton, l’administration Trump avait beau faire mine de dire « qu’il est inacceptable que la Corée du Nord obtienne des armes nucléaires », mais qu’au stade où en étaient les tractations, ce serait « plus rhétorique qu’une véritable politique ».
Car avait-il pris la peine de souligner, la situation avec la Corée Du Nord aurait pu être réglée depuis longtemps, si le président Trump avait voulu réellement le faire. Et que si une réelle pression avait été faite sur le pays, de nombreux progrès auraient été réalisés depuis trois années que les négociations étaient engagées.

« La menace pour les forces américaines et pour nos alliés est imminente, et il faut une politique plus efficace avant que la Corée du Nord ne dispose de la technologie pour menacer le territoire américain », avait ajouté le conseiller en substance.

Au cours de son entrevue avec le media américain, l’ancien conseiller avait, en outre, tenu à préciser, que « le temps » était pour Pyongyang , un « allié ». Et plus le président américain Donald Trump, continuerait de faire montre de laxisme dans sa gestion de la crise coréenne, plus le leader coréen Kim Jung Un, aurait le temps d’asseoir sa politique nucléaire.

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