Bénin: Le "Général Faléti" sous le coup d'une loi qui réprime le terrorisme

Il a été présenté comme le cerveau de la rébellion  contre les forces de sécurité et de défense à Savè. Il, c’est le désormais célèbre « Général Faléti ». C’est du moins le sobriquet qu’il s’est donné. Arrêté le 23 janvier dernier à Parakou l’homme est désormais derrière les barreaux.

Il sera jugé par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Et les charges qui pèsent contre lui, devraient semble-t-il lui donner des sueurs froides. En effet, selon des sources concordantes, M Prudence Ayodélé Biaou, de son vrai nom est  poursuivi devant la Criet sur le fondement de l’article 162 du code pénal.

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Cet article réprime les actes de terrorisme que constituent notamment l’atteinte à la sûreté intérieure et ou extérieure de l’Etat, l’atteinte volontaire à la vie des personnes, à leur intégrité, où à leur liberté ainsi que l’enlèvement où la séquestration des personnes, la mise au point, la fabrication, la détention, le transport, la mise en circulation ou l’utilisation illégale d’armes, d’explosifs et de munitions entre autres.  

La Criet en droit de le juger

Notons que le « Général Faléti » pouvait bien être jugé par un tribunal de première instance et la Criet si on se table sur cette disposition de l’article 162 du code pénal. Mais manifestement, il n’ira pas répondre de ses actes devant un TPI.

C’est la Criet qui s’en chargera. C’est d’ailleurs le président de la commission d’instruction de cette juridiction qui a décerné un mandat d’arrêt contre lui. Un mandat exécuté par le parquet spécial près la Criet.

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