Canada : une jeune diplômée camerounaise expulsée du pays

Ce lundi, une ressortissante camerounaise, immigrée à Québec pour y suivre un cursus d’études en informatique ; avait été rapatriée pour avoir terminé son cursus un peu trop tôt et avoir continué à profiter de son visa étudiant pour continuer à travailler. Rose Eva ; qui depuis la prononciation de la sentence de son expulsion pour le dimanche dernier, avait en vain espérer que des officiels interviennent en sa faveur, alors que son histoire était médiatisée ; avait été en désespoir de cause obligée de regagner ce lundi, sa terre natale.

Un retour la mort dans l’âme, au Cameroun

Rose Eva était arrivée il y a deux ans à Québec pour entreprendre des études en programmation informatique à l’Institut Teccart de Montréal.  Des études qui devaient être  terminées normalement pour le mois de Décembre 2019. Seulement, la jeune dame aujourd’hui de 23 ans aurait terminé son cursus plusieurs mois plus tôt. Elle aurait profité de ce gain de temps obtenu pour continuer, jusqu’à la fin réglementaire de son programme d’études, de faire à plein temps le travail qu’elle faisait déjà à temps partiel. Et ce serait là que le bât avait blessé, puisque selon la législation canadienne, cela lui était interdit.

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Pour obtenir l’autorisation d’étudier au Québec, il serait recommandé de pouvoir démontrer une capacité à payer les frais de scolarité applicables ainsi que les frais de subsistance, sans avoir à travailler au Québec. Néanmoins, une fois au Québec, il serait  autorisé à travailler pendant les études, en tant que titulaire d’un permis d’études, sur le campus ou en dehors « sans besoin de permis de travail »

Mais une fois les études terminées et le diplôme obtenu, il serait strictement interdit de continuer travailler, puisque le permis d’étudier qui avait autorisé de travailler « sans permis de travail » devenait caduque. Pour pouvoir continuer à travailler quelques mois, le temps de postuler pour un permis de travail à plein temps ou même pour un statut de résident permanent ; il faudrait à l’étudiant international de postuler à raison de 255 dollars canadiens, pour un permis de travail post-diplôme (PGWP) dans les 180 jours, délai de rigueur, qui suivraient la délivrance de ses notes finales par l’ établissement.

Rose Eva, qui aurait déjà reçu des propositions fermes d’emploi, étant donné la forte demande au Canada pour son profil ; aurait promis revenir au Canada et précisément à Québec, où avait-elle confié, elle ne s’était jamais sentie aussi bien.

2 réponses

  1. Avatar de elsassfrei
    elsassfrei

    Quelle fasse profiter son diplôme à son pays.

  2. Avatar de Avis
    Avis

    Triste histoire
    Il a cependant des imprécisions dans l’article qui pourraient être corrigées en regardant les interviews données par la concernée sur YouTube

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