Il y a quelques heures, l’ambassade américaine à Bagdad était attaquée par des milliers de manifestants irakiens, pro-iraniens. Saccages, incendies et slogans réclamant le départ des troupes américaines auront ainsi rythmé une journée bien spéciale, au cours de laquelle Téhéran a été directement pointé du doigt par Donald Trump, qui a accusé le régime d’avoir orchestré ces manifestations.
Très en colère, ce dernier a ainsi affirmé que l’Iran devra payer le prix fort engendré par le bilan humain et matériel de ces manifestations. Sur Twitter, ce dernier a continué, affirmant que cette sortie n’était pas une simple mise en garde mais bel et bien une menace. Une menace suivie de décisions radicales puisque, dans la foulée, Mark Esper, secrétaire à la Défense, a confirmé l’envoi d’un contingent de 750 hommes supplémentaires dans la zone, afin de répondre à ces provocations et intimidations. De son côté, Mike Pompeo a confirmé que l’Iran était derrière ces attaques, ajoutant que des terroristes soutenus par le régime et ses alliés, Hadi al-Amari et Faleh al-Fayyad, s’étaient également mêlés aux manifestations. Des photographies censées prouver les dires de l’exécutif ont ensuite été mises en ligne.
Trump accuse Téhéran
Une réponse qualifiée de surprenante par le régime iranien, qui rappelle que le gouvernement américain a décidé de frapper via ses forces aériennes, diverses brigades du Hezbollah, tuant pas moins de 25 personnes. Pour rappel, Washington a confirmé ces attaques, affirmant en outre qu’il s’agissait d’une réponse à une nouvelle attaque contre l’un de ses sous-traitants en Irak. Depuis, les tensions ont connu une nouvelle escalade, des milliers irakiens fatigués de voir leur pays être pris en tenaille, réclamant le départ du gouvernement américain.
L’Irak, plus que jamais divisée
Face à la menace et au risque de voir la situation échapper à tout contrôle, le gouvernement américain a appelé Bagdad à mettre en place une stratégie de défense de ses intérêts et notamment de son ambassade. Toutefois, afin de mettre plus de pression, l’exécutif a affirmé qu’il n’hésiterait pas à mettre tous les moyens en œuvre afin de faire respecter l’ordre et la sécurité au sein de ses institutions. La réponse irakienne ne s’est pas faite attendre et Trump a d’ailleurs tenu à les féliciter pour les dispositions prises, préférant ensuite accentuer la pression sur son ennemi principal, le gouvernement iranien.
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