La section Cesti du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) du Sénégal ne décolère pas. Elle a lancé ce lundi 20 janvier un mouvement de grève de 72 heures renouvelable. Ce débrayage entre dans le cadre du bras de fer qui oppose ce syndicat aux autorités rectorales concernant la délivrance d’attestations à 52 journalistes béninois.
En effet, le Saes-Cesti estime que ces parchemins ont été délivrés illégalement à ces stagiaires journalistes venus du Bénin. Il soutient que ces attestations ont été données aux béninois sans la délibération du comité pédagogique. Pour avoir des explications sur le processus de délivrance de ces parchemins, le Saes-Cesti a envoyé plusieurs correspondances aux responsables du centre mais sans réponse jusqu’à aujourd’hui.
La directrice Cousson Traoré pointée du doigt
C’est ce qui motive d’ailleurs sa colère. « L’histoire retiendra qu’elle (Cousson Traoré SALL) est la première directrice des annales du Cesti à se livrer à un tel acte » indique t-il dans un communiqué. Il a par ailleurs réclamé « l’annulation des attestations délivrées et la délibération du comité pédagogique sur les résultats du Bénin en prenant en compte l’ensemble des notes obtenues dans les 18 modules dispensés ».
Notons que ce n’est pas la première fois que la section Saes-Cesti lance un mouvement de débrayage à cause de cette affaire. Le mercredi 23 octobre 2019 elle avait déjà entamé une grève.