Moyen-Orient : Trump ne veut plus prendre des risques seul

Au cours de son allocution, le président américain a affirmé qu’il souhaitait voir ses partenaires de l’OTAN être davantage impliqués. Une vision des choses partagée par Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Organisation du traité Atlantique-Nord, pour qui les alliés américains pourraient effectivement jouer un rôle un peu plus important dans la région.

C’est au cours d’un appel téléphonique que les deux hommes ont convenu qu’il était préférable pour tout le monde de voir l’OTAN et ses principaux représentants, s’impliquer davantage au Moyen-Orient. Une annonce qui intervient dans le cadre de graves tensions entre Washington et Téhéran alors que l’Iran a récemment répondu à la mort du général Qassem Soleimani en tirant près de 22 roquettes sur des bases américaines situées en Irak. En outre, hier soir, des tirs de roquettes ont également eu lieu au niveau de la zone verte de Bagdad, dans laquelle se trouve l’ambassade américaine.

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Trump calme le jeu, l’OTAN rentre dans la danse

Soucieux de calmer le jeu, le président américain a tenu hier, une conférence de presse au cours de laquelle il a confirmé que l’OTAN devait jouer un rôle plus important dans la région, afin d’aider Washington à garantir la paix et la stabilité, au Moyen-Orient d’une part mais aussi et surtout, dans le monde. Une sortie qui éloigne les craintes d’une guerre totale entre les deux ennemis, mais qui prouve toutefois que la situation reste fragile et que tous les acteurs marchent sur des œufs.

Une stratégie qui reste à définir

À ce titre, l’OTAN a réaffirmé sa position et accepté la main tendue par le gouvernement américain, profitant de l’occasion pour condamner les récents tirs iraniens. « L’OTAN exhorte l’Iran à s’abstenir de toute nouvelle violence », a ainsi lancé Jens Stoltenberg via ses réseaux sociaux. Reste maintenant à définir la façon dont le gouvernement américain et la communauté internationale vont s’accorder afin de traiter le dossier iranien, mais aussi le dossier de l’extrémisme islamiste, la lutte contre Daesh n’était pas encore officiellement terminée.

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