Plan de Trump : Ce que Netanyahou a dit à Poutine

Ce 30 janvier, lors d’une brève visite de travail du Premier ministre israélien à Moscou, Poutine et Netanyahou discuteront de la solution proposée par les États-Unis pour le conflit israélo-palestinien, le soi-disant «accord du siècle». Des discussions qui semblent opportunes alors que le plan du président Trump devra être présenté aux Nations Unies pour adoption et que la Russie par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déjà dit que son gouvernement est sceptique quant à la capacité de cet accord d’apporter une « évolution positive » à la crise dans la région.

Quand Netanyahou défend l’accord de Trump auprès de Poutine

Un jour avant l’arrivée du Premier ministre israélien à Moscou, le ministre des affaires étrangères russe, Sergei Lavrov, livrant ce qui semblait être la position de Moscou quant à l’accord de Trump pour la création de l’état Palestinien ; avait déclaré qu’il était important que la position « des palestiniens » soit entendue et prise en compte avant la ratification de l’accord. Il avait en outre ajouté que « la chose la plus importante sera de connaître les positions des parties » notamment la position « des amis arabes de la Palestine, la Ligue arabe, étant donné que c’est l’initiative de paix arabe qui a été approuvée par la communauté mondiale comme faisant partie intégrante de la solution du problème».

Publicité

Pour le Premier ministre israélien donc, la partie n’était nullement jouée alors qu’il tentait ce jeudi de faire implicitement pencher en faveur de l’accord, le vote russe ; à la prochaine session des Nations Unies sur la ratification du Plan Trump pour la création de l’état Palestinien.

Netanyahu dès l’entame des discussions avait tenu à faire savoir au président Poutine, toute l’estime qu’il lui portait en tant que « dirigeant » et qu’il lui importait sur le plan Trump, « d’entendre ses idées » et d’en « discuter ». A Poutine,  le chef d’état israélien, aurait déclaré que le « plan », qui avait octroyé à Israël une part intéressante des territoires occupés en Cisjordanie ; était une « nouvelle opportunité (…), peut-être même une opportunité unique ».

Mais pour Le chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, la prochaine session du Conseil de Sécurité serait pour lui l’occasion de « soumettre à l’ensemble de la communauté internationale la réaction du peuple palestinien et des dirigeants palestiniens contre cet assaut contre les droits nationaux du peuple palestinien par l’administration Trump ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité