Allemagne : une affaire de bébés empoisonnés tient le pays en haleine

Le 20 décembre 2019, cinq nouveau-nés prématurés avaient souffert au même moment de graves problèmes respiratoires. Des analyses avaient montré des traces de morphine chez les bébés, même si à en croire l’hôpital ils ne portaient pas de séquelles suite à l’incident. Et vu que les prématurés ne devraient pas recevoir cette substance, l’établissement sanitaire avait porté plainte le 17 janvier 2020. Les casiers et les affaires du personnel présent le jour de l’incident ont été fouillés par les enquêteurs, qui avaient trouvé une seringue orale qui contenait du lait maternel, dans les affaires d’une infirmière. Les premières analyses avaient prétendu que de la morphine se trouvait dans cette seringue.

Enfermé par erreur

La situation a récemment changé puisqu’il a été dit que l’agent de santé préalablement mis en cause, a été enfermé par erreur. Au cours d’une conférence de presse dans la matinée d’hier mardi 04 février 2020, le procureur général Chirstof Lehr a présenté ses excuses à l’infirmière. La justice allemande a également fait savoir qu’elle poursuit son enquête, afin de comprendre comment l’empoisonnement des cinq bébés s’est produit. L’infirmière a donc retrouvé sa liberté après avoir emprisonnée durant quatre jours.

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« Aucune n’est exclue à l’avance »

Elle fait par contre partie des six personnes et collègues suspectées, étant de service pendant la nuit de l’intoxication des enfants. Le porte-parole du parquet d’Ulm, Michael Bischofberger a confié à un média étranger que «Jusqu’à présent, ces six personnes ont fait l’objet de soupçons initiaux en raison de leur proximité avec les bébés au moment de l’incident». Il a souligné que les investigations étaient menées au sein de « toutes les directions », tout en précisant qu’ « aucune n’est exclue à l’avance ».

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