Alla Ilna ne souhaitait pas être gardée en observation. Placée en quarantaine à cause des soupçons portant sur son cas, elle qui se trouvait en Chine alors que l’épidémie de coronavirus se propageait à vitesse grand V, la jeune femme de 33 ans a décidé de fuir sa chambre d’hôpital, fatiguée des restrictions qui lui étaient imposées.
Toutefois, celle-ci a été rattrapée par les autorités, qui ont décidé de la placer en garde à vue. Jugée par le tribunal de Petrogradski, suite à une plainte déposée par le médecin-chef de l’hôpital Botkine à Saint-Pétersbourg, la jeune femme a finalement reçu l’ordre ce lundi, d’être hospitalisée. Une décision qui s’explique assez facilement pour la justice russe, qui souhaite effectivement éviter que le nouveau coronavirus ne se propage sur son sol et ne contamine des dizaines, si ce n’est des centaines de personnes.
La justice russe ordonne une hospitalisation de force
Résultat, Alla Ilina a été escortée de force par des huissiers en direction d’une ambulance qui ensuite, l’a conduite en direction de l’hôpital dans lequel elle se trouvait précédemment. Arrivée le 4 février, celle-ci se plaignait de maux de gorge. Placée en quarantaine par précaution, elle forcera la serrure de sa chambre trois jours seulement après son arrivée, avant de s’enfuir. Elle racontera ensuite son aventure sur les réseaux sociaux, instagram notamment. Une attitude qui a passablement agacé les représentants de l’hôpital. C’est à ce titre qu’une plainte a ainsi été déposée.
La Russie opte pour des mesures draconiennes
À ce jour, deux personnes ont été officiellement contaminées par le nouveau coronavirus en Russie. Toutefois, les deux malades ont été soignés et sont, depuis, sortis des hôpitaux dans lesquels ils étaient gardés en observation. Afin d’éviter la propagation de la maladie, les autorités russes ont d’ailleurs annoncé d’importantes mesures, à commencer par la fermeture des 4.250 km de frontières avec la Chine. En outre, liaisons ferroviaires et aériennes ont été partiellement fermées ou totalement bloquées, l’idée étant d’éviter les transits et les voyages entre la Chine, épicentre de la maladie, et le sol russe où des millions de personnes pourraient très vite se retrouver concernées par la maladie