Moussa Marega : victime de cris racistes, l’attaquant quitte le terrain

Ce Dimanche se déroulait à Guimarães, une ville du Portugal, située dans le district de Braga, dans la région du Nord, un match entre le FC Porto et le Vitória Guimarães, le club de la ville. Un match comptant pour le Championnat National portugais.  Au cours de cette rencontre, Moussa Marega, l’international malien, évoluant au poste d’attaquant du club portugais le FC Porto, quittait de lui-même,  le terrain.

« Tous des Idiots »

A la 70e minute, neuf minutes seulement après avoir marqué le but qui donnait à son club l’avantage sur les locaux, 2-1, Marega, 28 ans, se serait dirigé de lui-même vers le banc de touche. En sortant l’attaquant aurait pris la peine, rapportait la presse, de pointer en direction des supporters dans les gradins, un pouce vers le bas et un majeur dressé.

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Ses coéquipiers voyant ce qu’il s’apprêtait à faire alors que la rencontre n’était pas terminée, le supplièrent de rester sur le terrain, Mais Marega était resté intraitable. Et même les paroles de son entraineur Sergio Conceicao ou de certains des membres de l’équipe adverses n’avaient pu le convaincre de demeurer sur le terrain. En désespoir de cause, Sergio Conceicao s’était résigné à le faire remplacer par Wilson Manafa. La raison de ce désistement,  l’international malien l’avait fait savoir sur une de ses publications sur les réseaux sociaux. Après-match sur Instagram, le malien publiait, « ceux qui sur le terrain avait lancé ces cris racistes, étaient tous des idiots ».

 L’attaquant donc n’avait pas pu supporter l’hostilité raciste dont il avait été le sujet tout au long de la rencontre et même depuis les échauffements selon l’entraineur du FC Porto. Sur un post Instagram, disait en l’occurrence ; « Ce qui s’est passé ici est regrettable. (…) Nous sommes une famille sans distinction de nationalité, de couleur de peau, de couleur de cheveux. Nous sommes humains, nous méritons le respect.  (…) Nous sommes complètement indignés par ce qui s’est passé »

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    C’est l’Europe anti-noir, même au 21ème siècle ça persiste.

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