Présidentielles aux USA : un milliardaire (Trump) peut en cacher un autre

Cette nouvelle campagne présidentielle américaine, peut-elle tourner autour de l’argent ? La question peut se poser, notamment depuis que le président Trump a débloqué d’importants moyens afin de se faire élire en 2016. Toutefois, le voilà aujourd’hui confronté à une concurrence accrue, symbolisée notamment par Michael Bloomberg, l’ancien maire de New York et Tom Steyer.

Milliardaires eux aussi, les deux hommes ont d’ores et déjà dépensé de petites fortunes en publicité et autres dépenses, près de 300 millions de dollars selon les premiers chiffres. Nuance toutefois, puisque Bloomberg a dépensé uniquement des fonds émanant de ses fonds personnels et inonde depuis plusieurs semaines télévision, réseaux sociaux et autres médias de ses messages et son image. Une situation totalement inédite dans l’histoire de la politique américaine puisque jamais de si grandes puissances financières ne s’étaient données autant de mal. 

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Bloomberg, une véritable menace

Les choses ne devraient d’ailleurs pas en rester là puisque Bloomberg, neuvième homme le plus riche de la planète, dispose d’une fortune quasi-illimitée, estimée à 60 milliards de dollars. Une stratégie payante puisqu’à ce jour, Bloomberg a effectué un immense bond dans les sondages, se plaçant en troisième position au niveau national, lui qui ne souhaite concourir que dans les états-clés, notamment ceux du Super Tuesday du 3 mars prochain. Une stratégie dénoncée par Trump lui-même, qui estime que Bloomberg se paie le droit de devenir le prochain représentant démocrate.

Les démocrates taclent l’argent-roi

Les premiers candidats eux, fustigent également cette façon de faire de la politique. Pour Sanders, actuellement sur une excellente dynamique, Bloomberg n’a pas le droit de s’acheter la démocratie alors que Warren elle, estime que l’ancien maire de la ville de New York s’est acheté une place pour les prochains débats. Des attaques balayées d’un revers de la main par le principal intéressé qui met en avant l’auto-financement rappelant à ses opposants, ne pas avoir reçu un seul centime de contribuables extérieurs.

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