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USA : Donald Trump traîne le New York Times en justice

Entre le président Trump et la presse américaine, cela n’a jamais vraiment été l’amour fou. En effet, l’actuel pensionnaire de la Maison-Blanche a souvent pointé du doigt certains médias, comme le Washington Post ou le New York Times pour leurs unes au vitriol. Récemment, la situation a pris une toute nouvelle tournure puisque le président a décidé d’aller en justice afin de dénoncer un papier du NYT au sujet d’un prétendu accord qu’il aurait eu avec Poutine, afin de l’aider à remporter l’élection présidentielle de 2016.

C’est pour diffamation que le président Trump a décidé d’attaquer le média new-yorkais, réclamant des dommages et intérêts dont la somme n’a pas été dévoilée, même si elle serait de plusieurs millions de dollars. Le document, déposé ce mercredi à la Cour suprême de l’État de New York ne laisse donc que peu de place au doute quant aux intentions réelles du président américain. Soucieux de laver son image et de faire comprendre à la presse en général qu’il ne laissera rien passer, l’actuel pensionnaire de la Maison-Blanche risque de se mettre le secteur, une nouvelle fois à dos.

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Trump attaque le New York Times

La tribune en question a été signée de la main de Max Frankel, ancien directeur exécutif du groupe entre 1986 et 1994. Selon lui, Trump et Poutine s’étaient ainsi mis d’accord pour battre, ensemble, Hillary Clinton, en l’échange d’une politique américaine un peu plus tournée et orientée vers la Russie. Un papier dévoilé le 27 mai 2019, qui aurait fait bondir le président républicain. Selon son équipe de campagne, l’idée derrière cette attaque du Times était alors de causer du tort à la popularité du président Trump en inventant de gros mensonges.

La presse, l’ennemi du peuple

Aux yeux des équipes de campagne, le Times était parfaitement au courant qu’il s’agissait ici de mensonges, mais n’a pas hésité à sortir cet article à cause principalement des divergences politiques claires entre les deux parties. Aux yeux de l’exécutif, l’objectif était également de briser l’élan du président américain, notamment en vue des élections présidentielles de 2020. Des accusations balayées d’un revers de la main par le New York Times pour qui Trump souhaite simplement asseoir son emprise sur la presse américaine, qu’il a plusieurs fois affirmé être « l’ennemi du peuple ».

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