Coronavirus aux USA : quand des racistes veulent l’utiliser comme arme

Aux États-Unis, alors que l’administration de Donald Trump faisait des mains et des pieds pour minimiser l’impact de la pandémie ; des informations auraient émergé que des extrémistes, des suprémacistes blancs, auraient l’intention de se servir de la pandémie à des fins idéologiques. Selon le Federal Protective Service, qui fait partie du département américain de la Sécurité intérieure, l’alerte serait à prendre au sérieux.

Le Covide-19 comme arme de destruction

Mi-février, le Bureau de la sécurité intérieure et de la préparation du New Jersey,  publiait un rapport d’évaluation des menaces pour 2020. Pour la première fois, l’organisme jugeait la menace d’extrémisme violent local, et en particulier d’extrémisme suprémaciste blanc, « élevée », notant l’augmentation du nombre de complots, d’attaques et les « gros » efforts de recrutement en 2019. Pendant ce temps, Al-Qaïda, et l’Etat islamique, étaient tous deux été classés dans la catégorie de menace « faible ».

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Le même mois, alors que le Covid-19 faisait ses premières percées sur le sol américain ; un mémo du Service fédéral de Protection rapportait que les suprémacistes blancs via  l’application de messagerie chiffrée Telegram discutaient de passer « autant de temps que possible dans les lieux publics avec leurs  » ennemis  » pour transmettre le virus ». Ce mémo avait été publié il y a quelques jours par Yahoo News. Selon les autorités fédérales, des « extrémistes violents Blancs » continueraient de faire du « bioterrorisme » un sujet populaire parmi eux.

Pour ces groupes extrémistes racistes, notamment des néonazis; les membres engagés qui contractaient le coronavirus avaient pour « obligation » de le propager «  aux flics et aux juifs ». Le mot d’ordre étant en outre de laisser « de la salive sur les poignées de porte et des boutons d’ascenseur dans les bureaux du gouvernement ».

Une menace à combattre

Pour John R. Allen, président de la Brookings Institution; un think tank américain « les suprémacistes étaient un problème pour les USA ». Selon ce général quatre étoiles à la retraite du Corps des Marines des États-Unis ; pendant une grande partie des 50 dernières années, les groupes suprémacistes blancs auraient été confinés  aux antipodes de la société américaine, où ils auraient continué à survivre, et même à prospérer, comme un artefact honteux de l’histoire. Aussi, avait ajouté le militaire de carrière, ces groupes devaient plus que jamais être combattus car ils auraient aujourd’hui , selon  Allen, trouvé un paysage géopolitique « permissif, voire même favorable, à leur rhétorique et à leurs activités ».

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