En 2015, Sepp Blatter alors président de la FIFA et Michel Platini, patron de l’UEFA, acquittés de toute accusation de corruption, étaient néanmoins reconnus coupables d'une série d’infractions, notamment d’un conflit d'intérêts et d’un manquement à leurs devoirs ayant mis en scène un virement suspect de de 2 millions de francs suisses. Les deux hommes avaient été bannis de « toute activité liée au football ». Ce jeudi, un panel de juges rejetait le recours de Platini contre la décision de la Fifa en 2015.
Platini débouté , un espoir déçu
En 2015, Platini, qui avait travaillé à la FIFA de 1998 à 2002 et était président de l'UEFA depuis 2007, avait déclaré que cette décision de la FIFA n’était que « pure mascarade ». « c’est un procès truqué pour ternir mon nom par des entités que je connais bien et qui pour moi sont privés de toute crédibilité ou légitimité » avait déclaré le patron de l’UEFA en l’occurrence. Mais cela n’avait pas empêché la FIFA de le reconnaitre coupable d'avoir encaissé un paiement inexpliqué de 2 millions de francs suisses (1,35 million de livres sterling) de Sepp Blatter en 2011. Et malgré le fait que le français avait prétendu que cette somme était un paiement de salaire légitime. La Fifa elle avait soutenu que la transaction n'avait aucun fondement légitime, et Michel Platini était banni.
Michel Platini affirmant que sa suspension n'avait pas fait l'objet d'une audience équitable et indépendante et que son interdiction de football était une restriction illégale du commerce, s’en était ouvert à la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Mais ce jeudi, La CEDH annonçait que ses droits de l'homme n'avaient pas été violés, estimant dans sa décision que « la plainte est manifestement mal fondée et doit être rejetée ». Cette dernière décision définitive et sans recours, mettait selon la presse un coup dévastateur aux espoirs de l’ancien président de l’UEFA de relancer sa carrière dans le football.