France : chassé de la police pour radicalisation, il est réintégré par la justice

En France, après L’attentat contre des militaires à Levallois-Perret, une attaque terroriste islamiste à la voiture-bélier perpétrée le 9 août 2017 et l’affaire Harpon en 2019 ; le ministère de l’intérieur Français, prenait des mesures. Et la Direction Générale de la police française, dans une note circulaire, autorisait le signalement immédiat  « à la hiérarchie », des « signes d’une possible radicalisation d’un agent ». Ce serait dans ce cas de figure que la traduction devant un conseil de discipline et ensuite la radiation des effectifs de police d’un gardien de la paix de Villeneuve-la-Garenne, se seraient inscrits en 2018. Une radiation dont l’annulation prononcée en fin 2018 était entérinée ce jeudi.

Sauvé par un vice de procédure

Selon le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, le gardien de Paix de Villeneuve-la-Garenne,  devait être pleinement rétabli dans ses fonctions. Sa révocation prononcée en 2018, et annulée fin de la même année par un tribunal en référé était désormais entérinée. Le motif selon le tribunal alors, aurait été un vice de forme, le non-respect du délai réglementaire entre « la convocation et la réunion du conseil de discipline » ; dans la procédure qui aurait emmené à la radiation de l’Agent.

Publicité

En tout état de cause, statuait le tribunal ce jeudi, la décision de radiation de l’agent était définitivement annulée et sa réintégration effective. Cependant, le tribunal aurait tenu à préciser qu’il n’avait statué que sur un vice de procédure, ne s’étant pas attardé sur les questions de fond qui avaient motivé la décision de l’autorité policière.

Accusé de prosélytisme

Le gardien de paix été signalé par ses collègues à cause de brusques changements qui étaient apparus  dans son comportement. Converti à l’Islam, le gardien de paix, avait auprès de certains de ses collègues, commencer à faire l’apologie de la religion musulmane, incitant « les jeunes adjoints de sécurité à faire la prière et refusait les contacts avec les femmes ». Une attitude qui avait été jugée « sectaire et prosélyte ». En outre une photo du gardien avait apparu, le montrant en joyeuse compagnie avec un ami à un terroriste fiché à la DGSE comme étant l’auteur de « l’attaque contre des militaires de l’opération Sentinelle à Levallois-Perret en 2017 ».

Autant de signes qui pouvant laisser supposer une éventuelle « radicalisation » de l’agent, avaient poussé à son signalement controversé aux services du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et induit sa révocation. Le ministre qui auditionné par la commission des Lois du Sénat sur l’affaire Harpon, avait alors déclaré en substance ; « Je considère que c’est de la responsabilité d’un policier ou d’un gendarme d’assumer la dénonciation de phénomènes de radicalisation qu’il constaterait. Pour moi ce n’est pas négociable, cela fait partie de leur mission ».

Une réponse

  1. Avatar de Soudagne
    Soudagne

    Le tribunal n a pris en compte que le vice de procédure, il n a pas statué sur le fond. C’est à dire qu’il a permis la réintégration d un policier radicalisé !!!!!! Ya vraiment des abrutis, voire des gens dangereux qui rendent la justice en France.

Répondre à Soudagne Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité