Trois ans de prison ferme. C’est la décision qui a été prise ce mercredi 25 mars par le tribunal correctionnel de Bordeaux contre un homme pour avoir battu sa compagne. La scène se serait produite dès le premier week-end du confinement. Le mis en cause aurait également menacé les policiers. Cette condamnation est en effet assortie d’une incarcération immédiate. L’affaire qui a été jugée en comparution directe n’est tout de même pas la seule dans ce registre.
En effet, le tribunal a décidé à l’encontre d’un homme originaire de la Centrafrique d’une interdiction formelle d’entrer en contact avec sa compagne ainsi que de sa fille. Il auraitagit ainsi lors d’une dispute qui a éclaté entrelui et sa femme. L’incident se serait produit dans la nuit du 21 au 22 mars. La femme lui aurait auparavant demandé de quitter son appartement. Ce départ mettrait en effet fin à une relation conflictuelle marquée des ruptures et des réconciliations.
"Frappée contre le réfrigérateur"
Le président du tribunal a donné des détails sur cet incident. La femme aurait été prise d’une crise d'épilepsie après cet incident. Le lendemain, la présumée victime aurait pris la fuite avec sa fille. Le compagnon s’est retrouvé seul dans l’appartement et a essayé d’y mettre le feu. Les deux chats de sa compagne n'ont malheureusement pas survécu et des dégâts importants ont été constatés. Une fois en garde à vue, il n'a pas fait de cadeau aux policiers.
«Au moment de le ramener en cellule, il s'est vanté d'avoir le coronarivus», a témoigné un policier. Notons que tout ceci intervient alors que la secrétaire d’État chargée de l’égalité femmes-hommes Marlène Schiappa avait indiqué dans un communiqué que la mesure de confinement est un terrain propice pour une flambée des violences conjugales. «La période de crise que nous connaissons et le confinement à domicile peuvent hélas générer un terreau propice (...) », avait notamment indiqué l’officielle française.