Coronavirus : les patients guéris pour sauver les malades ?

Les malades atteints du nouveau coronavirus vont-ils bientôt avoir un traitement efficace, susceptible de les soigner ? En effet, outre la chloroquine, il semblerait que l’idée de la transfusion de plasma sanguin issu de personnes guéries du covid-19 vers des patients en situation de détresse, face son chemin.

Dès le 7 avril prochain, démarreront ainsi en France les premiers essais cliniques visant à étudier les conséquences d’un tel processus. L’idée, via cette technique, est de fournir au corps des personnes malades, du plasma contenant des anticorps susceptibles d’être déjà actifs contre le nouveau virus. De fait, l’immunité acquise par le patient A, pourrait se transmettre au patient B et l’aider à lutter efficacement contre le covid-19. Une information directement confirmée par un communiqué de presse, signé conjointement par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et enfin, l’Établissement français du sang (EFS).

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Coviplasm, une étude importante

Baptisé Coviplasm, l’essai clinique sera mené sous l’égide des professeurs Karine Lacombe et Pierre Tiberghien. Pour ce faire, les autorités sanitaires vont mener des prélèvements dans les régions les plus touchées par la maladie, à savoir l’Île-de-France, le Grand-Est et enfin, la Bourgogne-Franche-Comté. 200 personnes guéries au cours des derniers 14 jours pourraient être invitées à donner de leur sang. 60 patients malades devraient quant à eux, bénéficier de ce premier test.

USA et Chine, sur le front

Les premiers résultats sont attendus dans les deux à trois semaines. L’optimisme lui, est de mise. En effet, ce genre de pratique a d’ores et déjà été mené lors des récentes épidémies d’Ebola et du SRAS. Les résultats à petite échelle étaient plutôt bons. À ce titre, la Food and Drug Administration, l’agence fédérale américaine autorisant la mise en place de tests médicaux, a confirmé qu’elle aussi autorisait la tenue d’un test similaire. Enfin, en Chine, les autorités étudient également le sujet.

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