L’annonce du retrait de l’ancien président Boni Yayi du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) doit réjouir les partis de la mouvance présidentielle qui voient s’ouvrir pour eux un boulevard dans la course pour le contrôle des mairies à statut particulier et celles stratégiques. Bonne nouvelle pour la mouvance présidentielle. Boni Yayi lâche le parti de l’opposition Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE). Le parti va doit se présenter aux élections communales du 17 mai prochain sans son joker. Car, il est de notoriété publique que seul l’ancien président de la République Boni Yayi est à même aujourd’hui de rallier les électeurs autour des candidats du parti.
Avec Komi Koutché et Valentin Djênontin en exil, il est la caution morale et la seule personnalité capable de drainer beaucoup d’électeurs pour les candidats. Et donc, son retrait laisse ces candidats dans un désarroi devant deux partis de Patrice Talon qui se retrouvent sans réel concurrence. Le départ du président d’honneur à quelques semaines des élections fragilise davantage la liste FCBE où certains ténors ont été déjà laissés sur le carreau. Ainsi, les mairies à statut particulier et celles stratégiques comme Parakou, Bohicon, Abomey, Abomey-Calavi et Cotonou. Et revoilà le Bénin presque dans les mêmes situations qu’aux dernières législatives, sans véritable opposition.
Plus de suspens
Et donc, plus rien ne peut empêcher la razzia annoncée par les deux partis de la mouvance. Talon et ses affidés vont pouvoir placer leurs pions sans concurrence. A Parakou, Charles Toko va rempiler à la tête de la mairie. A Bohicon, Talon va installer un homme de son choix sans concurrent. Georges Bada peut être maintenu à la tête de la commune d’Abomey-Calavi ou Talon peut trouver un autre qui a ses faveurs. C’est dire que les prochaines communales sont devenues subitement sans enjeu par le seul fait que Yayi ait lâché FCBE. Il ne peut en être autrement quand on sait déjà que dans certaines communes, les gros cylindrés de FCBE n’ont pas été positionnés. L’un dans l’autre, la liste de FCBE est fragilisée.
Aveu d’échec
L’heure est venue pour que Paul Hounkpè et les siens de montrer ce qu’ils valent réellement sur l’échiquier politique national. Tout le monde attende de voir comment ils vont se relever de ce coup dur. Mais, le retrait de Yayi est un aveu d’échec. Car, cela prouve qu’il n’a pas réussi à réconcilier les frères-ennemis du parti. Mieux, en tant que président d’honneur, il n’a plus main mise sur les membres du parti tels que Paul Hounkpè et Théophile Yarou qui ont le vent en pourpre depuis l’obtention du fameux récépissé, la pomme de discorde. Et donc, son autorité est remise en cause au sein de sa formation politique. Boni Yayi dans la solitude de son l’isolement politique pourra mettre cela parmi ses échecs personnels dans son parcours politique.
Talon avait déjà le contrôle des principales mairies du Bénin. La liste est longue, de Cotonou à Parakou en passant par Ouidah. Il a par la ruse, mis en déroute les maires de ces grandes villes : rebellions de conseillers communaux; accusations de malversations; etc.
Avec les élections communales, Talon va enfin obtenir pour ses maires félons une forme de légitimité par les urnes. C’est cela la manip et Yayi par son retrait lui laisse un boulevard. Après les députés nommés, voici le temps des maires nommés. Rien de nouveau sous la rupture.
Les Béninois commencent à verser dans la résignation. Talon le sait. On peut lui reprocher ou lui dénier beaucoup de choses mais pas de ne pas connaître le Béninois pour ce qu’il est en réalité. Talon connait les défauts du Béninois et parie dessus pour accomplir ses propres dessins qui sont d’avoir le contrôle total pour s’accaparer de tout et tout sans avoir à rendre compte. C’est aussi simple que cela. Le peuple va souffrir, le peuple remboursera les dettes qui auront servi à financer des acquisitions autres que des infrastructures publiques.
La dette des collectivités territoriales sous la botte du prince va exploser puisque l’Etat va émettre pour leurs comptes des émissions auprès du marché sous régional. Les collectivités territoriales resteront sans moyens, sans infrastructures mais en revanche lourdement endettées. Où sera passé l’argent de la dette? Bien malin celui qui aura la réponse puisque le but, la finalité pour ce régime c’est justement de ne pas avoir à rendre de compte.
POURQUOI TANT DE CENSURE?
Sonagnon
Avec ton pseudo tu ne devrais pas regretter notre passé fut il glorieux. La roue tourne ami.
En tous les cas, j’observe que ce pouvoir sans génie, ni souffle est très fort dans l’anesthésie générale des béninois et dans l’intimidation.
J’ai espoir, mais il faut d’abord se débarrasser du virus Talon et détruit tout ce qui est de bien et beau dans notre pays.
Lire: qui détruit tout ce qui est de bien et beau dans notre pays.
Quand je lis certains commentaires face à la tragédie que nous vivons, je méconnais les béninois.
Ceux là qui supportent Patrice TALON dans ses forfaitures sont vraiment des fils de nos illustres aînés qui ont eu à donner fierté aux dahoméens au delà des frontières????
De toute façon, Thybo n’a ni accès à la poche de Pata, ni à la caisse publique pour financer sa prodigalité, encore moins un parti politique au Bénin. Il doit être en période de vaches très maigres avec sa clique. Good riddance!
Zansoukpé
Tu as bien raison. Hounkpé et Cie, cette face B de FCBE, sont les derniers à ne pas savoir qu’ils seront désormais traités comme des traitres.
Le mérite de Yayi est d’avoir remis l’église au milieu du village.
Que de discussion pour un homme dont le bilan, l’état de santé sont connus et qui a atteint la limite constitutionnelle de mandats possibles
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(@_@)
On ne parle pas seulement d’un homme mais d’un parti pris en otage. Il faut savoir faire la part des choses
Des balivernes
Il s’est soustrait avant la date fatidique du 17 Mai
Contrairement à vos allégations ; yayi ne pèse plus rien dans ce pays
Je passais
Le Plombier
ton avis est loin d’etre celui de la majorité, vous allez seul aux elections comme des dictateurs, c’est un echec pour talon et ses alliés, yayi vous a niqué.
Bon débarras à ce Guignol de Yayi Boni, docteur en désordre économique qui a mis notre pays en lambeaux au plan economique et semé des elephants blancs sur toute l’étendue de notre terrtoire.
Mauvais vent à toi Yayi
tu n’es qu’un sac à mer** pour traiter un ancien président de tous ces noms !
au moins il a laiss&é des éléphants blancs, vous vous n’avez absolument rien foutu