Formes graves du Coronavirus : la piste des gènes

La science continue de chercher des raisons à cette crise de covid-19. En effet, les scientifiques se penchent désormais sur la question des gènes favorisant l’apparition de cas graves. Cela expliquerait notamment pourquoi certains jeunes peuvent être durement frappés par la maladie, tandis que la grande majorité de ces derniers, semblent ne pas être véritablement concernés par la maladie.

Nos gènes, sont-ils la réponse ? En effet, les experts de l’Institut des maladies génétiques Imagine, affirment que nos gènes pourraient expliquer pourquoi certaines formes graves de covid-19 touchent des personnes âgées de moins de 50 ans, ne présentant aucune forme de comorbidité. Dès la naissance, nous serions donc plus à même de développer une forme grave de coronavirus. Une prédisposition qui s’est d’ailleurs vérifiée à plusieurs reprises dans l’histoire, avec des cas de grippe, de tuberculose ou encore d’herpès, bien plus graves chez certaines personnes.

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La science cherche des réponses

Une idée loin d’être nouvelle donc. Jean-Laurent Casanova, immunologiste, explique que si ce constat venait à se confirmer, cela permettrait notamment de pouvoir prévenir cette maladie chez des personnes jugées à risque. En outre, cela permettrait, de diagnostiquer des maladies génétiques chez des personnes frappées par une forme rare du covid-19, sans présenter pour autant de comorbidités. Bien entendu, certains experts pensent que cette hypothèse n’est pas la bonne. C’est notamment le cas de Serge Alfandari.

Le covid-19, source d’inquiétudes

Selon lui, ce sont les récepteurs du virus qui ont tendance à muter chez certaines personnes, facilitant l’arrivée et le développement de formes rares de covid-19. Cette vulnérabilité au coronavirus pourrait également s’expliquer par la façon dont nous sommes contaminés. La quantité du virus présente dans l’organisme, la façon dont nous avons été infecté (doigt, main, bouche, postillon), tout cela joue un rôle dans notre façon de réagir au nouveau coronavirus. De nombreux facteurs que, malheureusement, nous ne maîtrisons pas forcément. Enfin, des chercheurs chinois affirment que le groupe sanguin pourrait également jouer, les individus de groupe O présentant plus de 33% de risque en moins d’être frappé par la maladie.

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