Le débat sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine continue de faire rage. Récemment, les hôpitaux de Paris ont d’ailleurs décidé de mener une grande étude sur le sujet, confirmant tester l’utilisation de ce médicament ainsi que de l’azithromycine, sur 900 médecins afin de d’avoir si ces derniers sont efficaces afin d’empêcher d’attraper le nouveau coronavirus.
Les résultats, très attendus, devraient nous permettre d’en apprendre plus sur le pouvoir de la chloroquine, défendue corps et âme par le professeur Didier Raoult. D’ici à 70 jours, l’étude devrait donc livrer ses premières conclusions. Attention toutefois puisque cette étude baptisée PrEP COVID, ne porte en aucun cas sur le traitement de la maladie elle-même, mais plutôt sur sa prévention.
La chloroquine, testée pour les médecins
Dans l’idée, les autorités sanitaires souhaitent prévenir afin d’aider le personnel soignant à ne pas attraper le coronavirus et surtout, à pouvoir continuer d’œuvrer en faveur des malades. Très importants pour ces derniers, les médecins ne peuvent se permettre d’être confinés. Il faudra compter sur 30 jours pour recruter les 900 volontaires et enfin, 40 jours pour savoir si, oui ou non, le cocktail médicamenteux préparé sera assez efficace.
3.610 malades depuis le début de l’épidémie
Bien entendu, ces derniers seront suivis et des tests seront réalisé avant, pendant et après le protocole. Un protocole calqué sur les études menées dans le cadre de la lutte contre le paludisme et contre le sida. Si les résultats s’annoncent positifs, ces soins seront déployés à l’ensemble du personnel soignant, en complément des gestes barrières. 3.610 professionnels œuvrant au sein des hôpitaux de Paris ont été touchés par le covid-19.
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