Le sort du procureur de Kandi et de son substitut ne laisse pas indifférent le Groupe d’étude et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social en Afrique (Gerdess-Afrique). En effet, ces deux magistrats ont été placés sous mandat de dépôt hier lundi 25 mai. Ils auraient trempé dans une affaire de corruption et de participation à une entreprise terroriste. Dans un communiqué, Gerdess Afrique dit suivre avec émoi, le traitement réservé à ces deux hommes de droit.
L’organisation rappelle que les dispositions des articles 634 et suivants du code procédure pénal obligent à recourir à une procédure spéciale impliquant la Cour Suprême pour mettre en cause la responsabilité d’un magistrat. « Au surplus, pour le parquet, » l’opportunité des poursuites est considérée comme un domaine exclusif de la notion de faute puisqu’elle repose sur la double fiction: la qualité de l’auteur et la finalité qui lui est assignée, à savoir l’intérêt général, impliquerait la présomption irréfragable de compétence » poursuit le communiqué.
Pour « faire respecter le peu d’indépendance qu’il reste à notre Magistrature »
Selon Gerdess Afrique une décision de classement sans suite des magistrats de parquet ne peut emporter aucune sanction pénale. L’organisation dirigée par Me Sadikou Alao demande au gouvernement d’assurer le respect de ces droits de la Magistrature, dans la légalité. Elle en appelle pour finir au soutien de tout le monde pour « faire respecter le peu d’indépendance qu’il reste à notre Magistrature ».
Rappelons que les deux magistrats ont été arrêtés le vendredi 22 mai 2020. Les choses sont donc allées très vite puisqu’il n’a pas fallu une éternité pour les déposer à la prison civile d’Akpro-Missérété après leur passage devant les magistrats la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).



Au bénin , avec talon plus rien n’est respecté , sauf ce qui va le servir ; c’est ainsi que nos anciens présidents sont gazés , ou confinés ( ici , il est précurseur ) , des députés sont bottés et jetés en prisons , les juges doivent être dociles , etc ,etc , mais la fin est proche
C’est malheureux le niveau auquel le clan au pouvoir fait descendre les béninois !!!
A t-on un flagrant délit ?
Quelqu’un a t-il vu un présumé terroriste remettre des mallettes de billets a un magistrat ( ici le substitut du procureur ?). Qui a identifié l’individu comme terroriste ? Sur la base de quels faits ou informations ? Celles ci ont-elles été communiquées au procureur ?
Quelqu’un a-t-il vu le substitut remettre sa part au procureur ou a t-on filme un partage du butin ?
Pourquoi la parole d’un OPJ serait-elle plus crédible que celle d’un procureur ? L’un serait il moins corruptible que l’autre ?
En quoi le refus de poursuivre est un crime ? Rappelons que Mario Metonnou -le procureur occupe a poursuivre les pisseurs en plein air – n’a pas encore poursuivi à notre connaissance Armand Ganse pour diffusion de propos haineux sur la toile, lui qui a dégainé plus vite que son ombre pour faire emprisonner Korogone sous des prétextes fallacieux et qui poursuit un journaliste pour l’avoir « harcelé » en rapportant ces propos ? Devrait-on mettre Mario Metonnou en prison pour corruption passive ou active ?
Nul ne connait encore les tenants et aboutissants de cette affaire et comme beaucoup d’affaires sous ce régime, le mépris total des règles de procédure ne permettra probablement pas de connaitre la vérité et on verra un juge prononcer des peines sans preuves sur la base de sa « con-science » comme ce fut le cas dans l’affaire CNSS Metonnou, et dans l’affaire de dépassement de budget de campagne par Zinsou. Au lieu d’une enquête méthodique pour établir les faits et rendre justice en respectant les droits des prévenus, on jette les gens en prison sans procès. Pire s’agissant de magistrats du parquet, on ne se donne même pas la peine de respecter les procédures codées dans la loi. Ces gens pour qui l’argent achète tout, ne peuvent imaginer qu’un procureur refuse de poursuivre en l’absence d’un faisceau d’indices crédibles, même si on ne peut jurer de rien au Benin, la corruption ayant profondément gangréné le corps social. Encore faut-il se donner la peine de le prouver selon les règles de procédure et non intimider les magistrats pour les rendre encore plus dociles !
Le Benin est devenu sous ce régime, un pays de non loi, de règne de l’arbitraire, d’une justice aux ordres du prince, un état voyou qui ne respecte ni ses lois, ni les traites signes.
Nul n’est au dessus de la loi. S’ils sont pris en flagrant délit, que la loi fasse son travail. La corruption doit cesser par la tête, car le poisson pourri par la tête dit on souvent.
ou est le flagrant delit ?
de la meme maniere que le depute Atao aurait ete pris en flagrant delit avant de donner une procuration depuis son lit d’hopital ou de prison et de se retrouver hors du Benoin depuis…
Des procureurs creatifs, une justice instrumentalisee et aux ordres
A gerber…
Pouahhhh
je dis toujours qu’il n’a plus de justice au Bénin et ça se voit mais c’est bien fait pour ces magistrats, ils avaient choisi servir le diable et voilà les conséquences moi je pleure plutôt pour les jeunes innocents injustement jetés en prison sous ce régime
La procédure n’a pas été respectée ??? HEIN !!!
Je voudrais juste faire savoir à Me Alao qu’en matière de terrorisme ; on ne respecte aucune procédure.
Ça rentre dans la sphère de la sécurité et la sûreté de l’Etat .
On n’a pas besoin d’être avocat pour le savoir
Tchrous
Je passais
Le Plombier
« en matière de terrorisme ; on ne respecte aucune procédure » Tu tiens ça d’où. CRIET c’est pour enfiler des perles ?
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(@_@)
Madalpol t’a mis un uppercut
tu es là tu démarres pas!!!
Merci Madampol
Du grand n’importe quoi, cher ami
Pardon, le respect des procédures dans toutes les circonstances peuvent freiner le développement d’une nation comme la notre.
Mon Dieu! La bêtise a saisi nos cervelles