ONU : la Chine répond aux USA après un tweet sur Taïwan

Après l’arrivée de Donald Trump à la tête de la maison blanche, le climat est devenu délétère entre les Etats Unis et la Chine. Les deux superpuissances sont en conflit commercial depuis plus d’un an maintenant. La tension entre Washington et Pékin s’est exacerbé ces derniers temps à cause de la pandémie du Coronavirus. E!n effet, les américains accusent la Chine d’avoir caché des informations cruciales au monde entier sur la maladie à Coronavirus. Rappelons que c’est dans la ville de Wuhan qu’est apparue la pathologie, depuis, la tension est à son comble entre la Chine et les USA.

Le ton est monté encore d’un cran ce Vendredi entre les deux pays après que des diplomates américains aux Nations unies aient apporté un soutien clair à Taïwan pour participer à l’ONU. « Interdire Taïwan de l’ONU est un affront non seulement pour le peuple taïwanais fier mais aussi aux principes de l’ONU » ont livré les diplomates américains dans un tweet qui ont par ailleurs notifié que tous les pays ont le droit de s’exprimer à la tribune des Nations Unies.

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Pekin hausse le ton

La réaction de la Chine ne s’est pas fait attendre, l’empire du milieu a toujours considéré l’île de Taïwan comme un territoire chinois. Pour Pékin, le tweet des américains est tout simplement un affront, une violation sérieuse de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Chine. Pour la mission diplomatique chinoise auprès des Nations Unies, le tweet américain interfère gravement dans les affaires internes de la Chine.

« Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde. Le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine et Taïwan est une partie inaliénable de la Chine » ont déclaré les diplomates chinois, visiblement très remontés par l’attitude des USA.  

Une réponse

  1. Avatar de Sylvain Li Hua
    Sylvain Li Hua

    La supériorité des démocraties sur les pays totalitaires ou autoritaire consiste en la circulation plus libre des informations, la liberté des critiques. Pas de science sans liberté d’opinion, pas de science sans liberté d’expression. Les démocraties sont bavardes mais elles corrigent vite leurs erreurs. A chaque élection on peut garder ou chasser des dirigeants. Pas en Chine, pas en Corée du Nord. Les Chinois ont oublié l’opinion publique mondiale . Si jamais ils refusent l’enquête, cela vaudra aveu de mensonge ils vont le payer très très cher. A la une de chaque journal il faudra publier les noms des disparus : Li Zehua, 25 ans, ancien présentateur à la télévision CCTV, a été poursuivi par la police pour avoir fait un reportage sur le coronavirus et a disparu. Pareil pour Ouyang Hongliang, Huang Zhijie, disparus !
    Un journaliste chinois, Jia Jia, a été interpellé à l’aéroport de Pékin avant d’embarquer à bord d’un vol pour Hong Kong.Où sont-ils ? Où sont-ils ? ça finira par se savoir!

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