Statuant en matière correctionnelle et par défaut, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) du Bénin a condamné l’ancien maire de la ville de Ouidah Sévérin Adjovi à sept ans d’emprisonnement ferme. Il a écopé de sept ans de prison pour des faits de fraudes fiscales, de blanchiment de capitaux et d’escroquerie. L’affaire oppose Sévérin Adjovi aux sociétés Etisalat et Télécel Bénin ainsi que l’Etat béninois représenté par la direction générale des Impôts (DGI).
La cour à l’audience civile a condamné Sévérin Adjovi à payer aux deux parties civiles que constituent les sociétés Etisalat et Télécel Bénin, à titre de dommages-intérêts respectivement la somme de 500 millions FCFA et 200 millions FCFA. L’accusé a été condamné à payer à l’Etat béninois représenté par la direction générale des Impôts (DGI), également partie civile, la somme de 675 912 566 FCFA pour toutes causes de préjudices confondus.
La Cour a statué sur le dossier publiquement et par défaut réputé contradictoire. Car, l’accusé n’était pas présent lors du procès. Il a donc été condamné par défaut. Un mandat d’arrêt international été donc décerné contre lui. Sévérin Adjovi dispose d’un délai de 15 jours pour interjeter appel.
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