Brexit : l’ingérence russe remise sur le tapis, Moscou réagit

Les autorités russes n’ont pas tardé à réagir aux résultats de l’enquête de la commission parlementaire britannique du renseignement et de la sécurité (ISC) sur des interférences russes dans la campagne du référendum sur le Brexit en 2016. La porte-parole du ministère russe des affaires étrangères n’est pas allée par quatre chemins pour qualifier de «russophobie dans un cadre de fake news» le rapport publié par cette structure britannique ce mardi 21 juillet.

Accusations sans fondements selon Peskov

«Concernant le rapport britannique, je vous dirai: il n’y a pas eu de sensation», a notamment confié Mme Zakharova aux journalistes suite à une question sur cette actualité. Un autre proche collaborateur du président russe s’est prononcé sur le contenu de ce document de 55 pages. Pour le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov, il s’agit une fois encore d’accusations qui sont juste sans fondements.

Publicité

Selon lui, la Russie n’est jamais intervenue dans  les processus électoraux dans aucun pays du monde. «J’espère qu’au moins cette fois, après la riche expérience des alliés de la Grande-Bretagne en matière d’enquêtes sur des ingérences, qui ont ensuite abouti à des résultats négatifs et n’ont rien confirmé, il y aura des documents dépourvus d’accusations et d’allusions non fondées», a poursuivi M.Peskov. Rappelons que le rapport en question accuse la Russie d’avoir pris pour cible la Grande-Bretagne.

La Russie s’intéresse à la Grande-Bretagne selon le rapport

 Selon les résultats de l’enquête de la commission parlementaire britannique du renseignement et de la sécurité (ISC), la Russie s’intéresserait à la Grande Bretagne au même titre qu’aux Etats-Unis. «Il semble que la Russie considère la Grande-Bretagne comme l’une de ses principales cibles dans le monde occidental, et même si nous ne subissons peut-être pas le niveau et le type de menaces subies par les pays limitrophes de la Russie, les experts estiment que nous suivons immédiatement les États-Unis et l’Otan dans la liste des priorités», a martelé le rapport.

Une réponse

  1. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    Vladimir Putin ne s’intéresse pas seulement à la Grande Bretagne. Il s’intéresse à l’Ouest en général pour démanteler la démocratie, l’Otan, faire des U.S.A. un pays de police, et c’est bien ce que nous assistons dans l’état de Oregon et bientôt dans l’Illinois. La démocratie s’en fuit par la fenêtre.

Répondre à The Atlantean Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité