Une visite pas des moindres, mercredi 01 juillet 2020 au siège du Journal La Nouvelle Tribune (LNT) à Cotonou. L’invité surprise, l’agrégé des facultés de droit, le Professeur Joël Aïvo. Au menu des échanges, la genèse de la fermeture du Journal, les déboires avec la justice, l’acharnement du pouvoir contre l’organe mais aussi et surtout l’actualité politique nationale.
Selon l’ancien doyen de la Faculté de droit et sciences politiques, c’est une visite affective en raison dit-il, des liens qui l’unissent au promoteur du journal mais aussi pour ce qu’il fait pour la restauration de l’Etat de droit au Bénin et de la liberté de la presse. La visite poursuit-il, est aussi liée à sa ligne électorale. A l’en croire, le journal subit l’hostilité à cause de sa ligne.
La Nouvelle Tribune est confrontée à d’énormes contraintes de divers ordres, a-t-il rappelé. Le combat que mène l’organe, est un combat sans fin qu’il faut maintenir de telle sorte que ces contraintes soient progressivement levées pour l’indépendance des médias. Enfin, une visite en tant que lecteur fidèle et assidu. « Je suis comme un lecteur en manque qui vient s’enquérir des nouvelles du journal. Je viens exprimer ma solidarité à la LNT et j’ai la ferme conviction que le journal retrouvera sa place dans les kiosques », a fait savoir Joël Aïvo.
Au nom du personnel, le Promoteur et Directeur de Publication du quotidien La Nouvelle Tribune, Vincent Folly a remercié l’hôte pour l’estime et la démarche envers le journal avant de faire la genèse des déboires rencontrés depuis deux ans. Il a insisté sur le procès gagné contre la haute autorité de l’audio-visuel et de la communication (Haac) mais aussi les embûches judiciaires auxquelles est confronté l’organe.
La tournée entamée…
Joël Aïvo promet au peuple béninois, une ère nouvelle d’ici 10 mois. Il n’a pas manqué de donner une précision sur les multiples rencontres entreprises ces dernières semaines. « Ma tournée s’inscrit dans le cadre d’un dialogue itinérant avec le peuple, avec les différentes couches de la société. Le but est de sentir la souffrance que traverse le pays, d’écouter les uns et les autres », a confié le constitutionnaliste.
Sa candidature à la présidentielle…
Le Bénin sera dans la fièvre électorale en 2021 mais aucune action n’est visible sur le terrain, déplore Joël Aïvo. « A 9 mois d’une élection présidentielle, silence radio. Du jamais vu. Pas de congrès ni de meeting », s’indigne l’agrégé des universités. Sur la présidentielle de 2021, l’universitaire n’a pour le moment aucun projet.
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