Bénin : la douane interpelle les cerveaux d’un réseau de vente de riz avarié

Le riz étant une cargaison biologique, il peut subir une détérioration au cours d’un voyage pour un certain nombre de raisons, notamment les conditions avant expédition, les conditions de transport et la durée du voyage. Ainsi donc pour des raisons diverses, le riz peut rapidement devenir une perte totale une fois que le processus de détérioration a commencé, mais surtout il devient impropre à la consommation humaine. Ce mercredi, la douane béninoise mettaient aux arrêts des trafiquants véreux de riz avarié, dans une banlieue de la capitale du pays Cotonou.

Des trafiquants arrêtés à Pahou

Pahou est une ville et un arrondissement du département de l’Atlantique du sud du Bénin ; une division administrative sous la juridiction de la commune de Ouidah, située à quelques kilomètres à la sortie de la ville de Cotonou. C’est dans cette ville que les éléments du commandant Marcellin Laourou, commandant du Service d’intervention rapide de l’Atlantique et du Littoral de la douane (SIR Atlantique-Littoral), mettait fin au trafic véreux de trafiquant qui avaient fait du commerce de riz avarié, leur commerce de prédilection.

Le Riz, denrée périssable et extrêmement fragile si conservée dans des conditions inadéquates, pouvait rapidement devenir une perte énorme pour les commerçants. Mais les malfrats arrêtés ce mercredi par le commandant des douanes, Marcellin Laourou avaient trouvé  « l’ingénieuse » idée de ne pas faire des pertes en recyclant le riz avarié. Ce riz était donc remis pratiquement à neuf dans sa présentation, et son conditionnement.

Selon le commandant des douanes, les trafiquants avaient trouvé le moyen de se procurer des emballages mis à jour et correctement estampillés pour conditionner leur riz. Ce riz ‘’retapé’’ était ainsi reversé sur le marché ; où son recyclage qui n’avait en rien changé à sa condition de denrée impropre à la consommation, mettait en danger des milliers de consommateurs  sur le territoire. Les trafiquants au nombre de deux avaient été sur une investigation conjointe de la police républicaine et de la Douane, pris sur le fait accompli.