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Explosions au Liban : une vieille affaire de cargo russe refait surface

Par Florian Guénet
il y a 7 mois
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Un allemand soupçonné d’espionnage pour la Russie inculpé

[Mikhail KLIMENTYEV / SPUTNIK / AFP]

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L’enquête autour des récents événements observés au Liban continue. Aujourd’hui, le cargo « responsable » semble d’ailleurs avoir été identifié. En effet, selon certaines sources, il semblerait que le Rhosus, un cargo parti de Géorgie en 2013 dans le but de rejoindre le Mozambique, soit l’appareil sur lequel les quelque 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium aient été chargées.

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Dans les faits, le bateau a quitté le port de Batumi, en Géorgie, afin de rejoindre Biera, au Mozambique. Celui-ci n’est toutefois jamais arrivé à destination puisqu’après avoir fait escale du côté de Beyrouth, a tout simplement été interdit de reprendre la route. Stocké sur le port de Beyrouth, le cargo aurait été vidé de sa cargaison un an plus tard, en 2014. C’est dans un hangar du port de la capitale libanaise que le nitrate d’ammonium aurait alors été déplacé.

Le bateau responsable, identifié

Le voyage du Rhosus lui, n’a pas été de tout repos. En effet, le groupe russe Rustavi Azot devait envoyer du nitrate d’ammonium au groupe mozambicain Fabrica de Explosivos. Le bateau lui, est relativement vieux et en mauvais état. Des brèches laissent s’introduire de l’eau alors que dans le même temps, des problèmes de salaires obligent les marins à opter pour une mutinerie. Le passage à Beyrouth lui, n’aurait jamais dû se faire. Cependant, Boris Prokochev, capitaine du navire, affirme que son patron, l’homme d’affaires Igor Gretchouchkine n’avait plus assez d’argent pour passer le canal de Suez. Résultat, tous ont été forcés de passer par le Liban, afin de récupérer du matériel de chantier, en vue d’une livraison express en Jordanie.

Les autorités se rejettent la faute

Très vite, les autorités libanaises interdisent au navire de reprendre la mer. Le navire est en trop mauvais état et les autorités libanaises, après l’avoir bloqué, exigent de Gretchouchkine, des redevances portuaires. 11 mois durant, les autorités vont tenter de joindre Gretchouchkine, qui ne répondra jamais, abandonnant ses hommes. Le nitrate d’ammonium sera finalement déchargé et tous pourront repartir. Six ans durant, la cargaison sera stockée dans le hangar 12. Le directeur du port lui, assure n’avoir jamais su ce qui se trouvait dans cette cargaison. Du côté des douanes, on affirme le contraire. Des documents de 2014 et 2017 prouvent que le service a relancé la justice à plusieurs reprises.

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Commentaires 2

  1. Tchité dit :
    7 août 2020 à 07:25

    C’est d’abord un cargo en route pour le Mozambique, malhonnêtement saisit. Malheureusement, la corruption et la mauvaise gestion des dirigeants à conduit à ce drame. Même une attaque extérieure n’est pas à être rejetée.

    Répondre
    • Warouf dit :
      7 août 2020 à 08:35

      Tu fais une excellente lecture. C’est la corruptionndes autorités libanaises qui a conduit a l’immobilisation du navire et au drame

      Répondre

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