Lors du lancement de son livre ‘’Ma Version’’ vendredi dernier, l’ancien ministre des Finances, Komi Koutché est revenu sur certaines accusations dont il fait objet. Il s’est notamment prononcé sur les supposés milliards dont il serait propriétaire. Sur ce sujet, l’homme pose d’abord une question : «si je suis milliardaire, est-ce que vous, vous avez perdu votre argent ? ». Plus encore, l’ancien ministre d’Etat chargé des finances et des programmes de dénationalisation sous le régime Boni Yayi lance un défi à ceux qui l’accusent.
«Si ceux qui parlent de ces milliards-là sont si convaincus, je leur propose avec humilité, de faire la publication de mes biens sur lesquels ils ont pu mettre la main et qui font ces milliards-là et d’en disposer », a lancé Komi Koutché. Car, «j’ai été fouillé, traqué ». Et «La seule chose qui n’aie pas été auditée dans ma vie jusqu’à l’heure où je vous parle c’est peut-être la position dans laquelle ma maman est restée pour me concevoir ». Selon lui, ce qu’ils ont trouvé sur lui comme bien n’atteint pas un milliard. Ce qu’ils ont trouvé, «c’est des choses qu’ils ont retracés sur mes comptes ». Pour ses biens immobiliers découverts, il soutient que ce sont nos des choses qui ont été répertoriées dans les livres du conservateur. Et il relève que des biens qui sont volés ne se retrouvent pas répertoriés dans les livres du conservateur.
Un défi
Plus encore, Komi Koutché précise que ces biens sont ceux qui ont été déclarés à toutes ses occasions d’entrées et de sorties de fonction. Et «c’est ça ce qui est sorti dans les dossiers de la justice ». «Je leur demande de publier ça, une fois pour que leurs intermédiaires qui ont l’habitude de ces genres de questions puissent voir là où se trouvent ces milliards », a déclaré l’ancien ministre de la communication. Et il prévient : «qu’ils ne reviennent surtout pas me dire, on n’a pas tout découvert ». Car, selon lui, «un Etat a la possibilité ». Pour preuve, «moi, dans ma position antérieure, j’étais informé en temps réel sur tous les mouvements financiers du président Talon entre la Côte d’Ivoire, la France, les Iles Seychelles ». Le défi est donc lancé.
Laisser un commentaire