Ce 8 septembre, Michelle Bachelet, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a appelé de tous ses vœux à l’ouverture d’une enquête approfondie, transparente et indépendante, en ce qui concerne l’empoisonnement de l’opposant au Kremlin, Alexeï Navalny. Hospitalisé en Allemagne, celui-ci est sorti du coma.
C’est via un communiqué de presse que cette dernière a appuyé sur la nécessité de rapidement mettre en place une enquête afin de comprendre comment Navalny a pu être empoisonné. Pour rappel, les médecins allemands affirment que des agents neurotoxiques et isotopes radioactifs, type Novichok, ont été utilisés contre l’opposant. Des substances difficiles à trouver, ce qui soulève de nombreuses questions.
L’ONU souhaite une enquête indépendante
Le porte-parole de Michelle Bachelet, Rupert Colville, s’est pour sa part tenu d’accuser qui que ce soit. Selon ses dires, il est impossible à cette heure, de déterminer qui a pu ou aurait pu s’en prendre à Navalny. En Allemagne, les autorités russes semblent toutefois être directement soupçonnées. En effet, le Novichok est un agent conçu à l’époque de la guerre froide.
Moscou rejette certaines accusations
Des accusations que le Kremlin ne supporte pas. Selon la Russie, ces informations sont fausses et absurdes. Aujourd’hui, les tentatives d’associer directement le pouvoir en place à cet événement sont inacceptables aux yeux de Moscou, qui pourrait bien décider de taper du poing sur la table. C’est du moins ce qu’a laissé entendre Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
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