Covid-19 au Sénégal : les chercheurs étudient une molécule pour soigner les cas graves

Le Sénégal est l’un des pays ouest-africains les plus touchés par la pandémie de la Covid-19. La situation sanitaire s’améliore cependant. Hier lundi 07 septembre, le nouveau bilan présenté par le Directeur de la Prévention indiquait que les cas de contamination étaient en baisse, tout le contraire du nombre de personnes ayant recouvré la santé. En effet,115 malades ont été déclarés guéris contre 27 nouveaux cas positifs. Le bilan global est tout aussi satisfaisant puisque le pays passe la barre des 10 mille guéris. Une première depuis que la pandémie s’est déclarée.

C’est dans ce contexte assez encourageant que l’Institut Pasteur de Dakar et le Service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Faan ont annoncé l’étude d’une molécule dans le but de soigner les formes graves de la maladie.  « L’association azithromycine-hydroxychloroquine s’est révélée efficace selon nos résultats. Cette efficacité est évidente quand il s’agit d’une administration précoce. Mais elle est moindre dans les formes graves ou dans les formes vues tardivement. C’est fort de cette information que l’Institut Pasteur de Dakar et le service des maladies infectieuses et tropicales de Faan ont initié une étude scientifique en vue d’évaluer l’efficacité d’un médicament pour les formes sévères » avait déclaré le Professeur Seydi, chef du service des maladies infectieuses du CHU de Fann.

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En attendant, le pays utilise le dexaméthasone pour soigner les cas graves

Le projet a commencé le 14 août dernier et a obtenu l’aval du comité d’éthique national pour la recherche en santé, informe par ailleurs le médecin. Il ajoute que le Sénégal est le seul pays à mener un tel projet de recherche en Afrique à l’heure actuelle.  Le médicament sur lequel travaillent l’Institut Pasteur de Dakar et le service des maladies infectieuses et tropicales de Faan est le mesylate de nafamostat. Pour le moment le Sénégal utilise le dexaméthasone, un médicament recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé pour traiter les formes graves de la maladie, en attendant les résultats du travail scientifique.

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