Selon une récente étude américaine, l’excès de graisse abdominale entraînerait une augmentation des risques de mortalité. Chez les femmes, 10 centimètres de graisse abdominale augmentent les risques de décès de 8%, contre 12% chez les hommes. Cependant, cette étude apporte également son lot de bonnes nouvelles.
En effet, de larges hanches ainsi que de larges cuisses seraient associées à une réduction des risques de décès. Ce constat émane d’une étude publiée par The BMJ, mercredi dernier. Cela serait en fait dû au caractère protecteur de ces graisses, contre le cholestérol et des taux de sucre trop élevés. L’étude elle, est en fait une analyse réalisée sur pas moins de 72 études au cours desquelles 2.5 millions de participants, âgés de 3 à 24 ans ont été observés.
La graisse abdominale augmente les risques de mortalité
Ces études exploraient diverses tailles et poids et démontraient généralement que les risques sur le métabolisme étaient plus élevés chez les personnes présentant de la graisse abdominale. Des maladies venaient en fait se déclarer, notamment du diabète ou encore des problèmes cardio-vasculaires. La question de l’indice de masse corporelle ne se poserait d’ailleurs pas ici. En effet, selon les experts, l’IMC ne différencie pas les différentes graisses et ne donne aucune indication quant à ou se situe le gras.
La graisse active favorise l’apparition de maladies
Un véritable problème puisque, comme nous venons de le voir, la graisse peut être bonne ou mauvaise, en fonction de là où elle se trouve dans l’organisme. La graisse abdominale semble en fait créer du « gras viscéral » autour des organes internes, comme le foie, le pancréas et les intestins. Ce gras est actif, car il sécrète également des protéines qui augmentent notre résistance à l’insuline, utile dans le cadre de la lutte contre le cholestérol ou encore les cancers, alzheimer ou le diabète de type 2.
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