The Lancet se fait à nouveau remarquer après la publication en juin dernier d’une étude controversée sur la dangerosité de l’hydroxychloroquine dans le traitement du nouveau coronavirus. En effet, un spécialiste de la fraude scientifique a découvert de surprenantes anomalies dans la revue américaine qui avait publié les premiers résultats de Spoutnik V, le vaccin russe contre la Covid-19.
Des « copier-coller »
Dans une lettre ouverte, ce scientifique américain fait remarquer que les données qui ont été mises en ligne par The Lancet concernant ce vaccin russe sont peu fournies. Elles rentrent dans un fichier de 8 pages à peine. Ce qui est bien loin des 128 pages de données d’Astrazeneca, le vaccin du Royaume Uni publiées également dans The Lancet. Le spécialiste de la fraude scientifique attire aussi l’attention sur ce qu’il assimile à des copier-coller dans les tableaux qui sont supposés prouver que les 76 personnes ayant participé aux tests ont réagi positivement au vaccin, en développant des anticorps.
Rappelons que Spoutnik V, le vaccin en question a été mis au point par les scientifiques russes. Il est déjà utilisé dans la cadre d’une campagne de vaccination lancée par les autorités du pays le 09 septembre dernier. Plus de 20 pays se sont déjà manifestés pour se procurer un milliard de doses. L’Europe reste prudente.
Laisser un commentaire