Suite aux dernières opérations militaires menées par la Russie en Syrie, le président turc Recep Tayyip Erdogan est monté au créneau pour envoyer un message à la Russie. Pour l’homme fort d’Ankara, Moscou n’est pas un partisan d’une «paix durable» en Syrie. «Le fait que la Russie a attaqué un centre d’entraînement de l’Armée Nationale Syrienne dans la région d’Idleb est le signe qu’une paix et une stabilité durables ne sont pas désirées», a dénoncé le président turc ce mercredi 28 octobre.
Un camp d’entraînement à Idlib
Lundi dernier, plusieurs dizaine de rebelles syriens affiliés à la Turquie ont été tués. Les frappes qui ont été attribuées à Moscou ont principalement ciblé un camp d’entraînement à Idlib, en Syrie. A en croire les précisions qui ont été faites par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) ainsi qu’un responsable rebelle les frappes ont touché un camp d’entraînement de Faylaq Al-Cham.
78 décès et une centaine de blessés
Au total, 78 combattants ont été tués et une centaine de blessés ont été enregistrés dans la région de Jabal Al-Douayli, dans le nord d’Idlib près de la Turquie. Le nombre de morts pourrait toutefois grimper davantage à cause de l’état critique de certains blessés selon le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. Les défunts ont été inhumés dans la ville d’Idlib.
Laisser un commentaire