Les cas de tricheries enregistrés lors du concours de recrutement de 100 auditeurs de justice au Bénin ont entrainé l’annulation dudit concours sur ordre du président Patrice Talon. Informé, le parquet a ouvert une enquête qu’il a confiée à la Brigade économique et financière (BEF). Selon des informations reçues, l’enquête est terminée et les deux dames arrêtées pour tricherie le samedi 12 décembre lors de la composition de l’épreuve de procédure pénale vont être présentées au procureur de la république ce mardi 22 décembre 2020.
Elles ont déjà bouclé une semaine de garde à vue et vont être sans doute être présentées au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Mètonnou. Et pour l’heure, l’enquête a permis d’avoir une idée des acteurs passifs et actifs de cette fraude. Au cours de leur garde à vue, les deux dames ont pu livrer des informations. Selon le quotidien L’Evènement précis, les langues se délient. Les premières auditions révèlent déjà que les mises en causes sont des parents proches aux organisateurs dudit concours, qui sont des cadres du ministère de la justice.
Des cadres complices ?
Et ces cadres ont aidé les mises en cause pour leur permettre d’avoir une longueur d’avance sur les autres candidats à ce concours de recrutement de 100 auditeurs de justice. Il se susurre que cette affaire pourrait faire tomber de hauts cadres du ministère de la justice et même des acteurs judiciaires. Pour rappel, selon le code pénal, la fraude aux examens et concours FCFA est sanctionnée d’une peine d’emprisonnement de cinq ans et d’une amende de cinq millions de.
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