La violation de la constitution du 11 décembre 1990, le défaut de consensus, le vote de lois scélérates, la mise sous boisseau des libertés fondamentales, l’acharnement contre les opposants, l’emprisonnement arbitraire de nombreux opposants, le développement des conflits d’intérêts au sommet de l’Etat, la vassalisation des institutions de contre-pouvoir, ce sont là quelques points abordés mercredi 02 décembre 2020 par l’ancien ministre Valentin Djènontin lors de sa déclaration publique à travers sa page Facebook intitulée « L’élection présidentielle de 2021 du 11 avril ne doit pas avoir lieu ».
L’ancien secrétaire exécutif national des Fcbe et ancien parlementaire de la 7ème législature a présenté le tableau sombre selon lui que projette actuellement le Bénin dirigé par Patrice Talon. Dans son développement, Valentin Djènontin rappelle que la constitution du 07 novembre 2019 est une initiative privée et ne porte nullement les empreintes du peuple souverain.
Sur la question du parrainage, l’opposant en exil fait savoir que cette disposition en mise à dessein pour barrer la voie à l’opposition. En témoigne dit-il à l’adoption « d’un cocktail de lois pour faire basculer le Bénin dans la violence avec des conséquences imprévisibles ». Le collège de parrains institué est la preuve du plan savamment orchestré pour empêcher l’opposition de prendre part à la présidentielle de 2021.
Coup d’Etat constitutionnel et institutionnel…
Des articles criminels et chrysogènes de la constitution privée révèlent la gravité de ce que prépare le régime au peuple béninois, a déclaré l’un des plus fidèles alliés de l’ancien Président Boni Yayi. Les dispositions de l’article 42 de la constitution du 11 décembre 1990 sont claires au sujet de la durée du mandat présidentiel en cours qui prend fin le 05 avril 2021 à minuit. « Au-delà du 06 avril 2021, le peuple béninois ne reconnaîtra plus le chef de l’Etat comme son président et l’article 50 de la constitution doit être activé », a assuré Valentin Djènontin.
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