En Libye, les USA veulent reprendre la main face aux turcs et aux russes

Ce 28 janvier, les États-Unis ont réclamé à l’ONU le retrait immédiat des forces russes et turques de la Libye. Une sortie qui démontre là l’envie américaine de reprendre la main sur le dossier. Une politique et une doctrine qui tranche fermement avec la politique menée par Donald Trump, qui ne s’était que peu occupé de ce dossier.

C’est Richard Mills, l’ambassadeur par intérim des États-Unis à l’ONU qui a appuyé cette demande à l’occasion d’une rencontre en visioconférence au Conseil de sécurité. Selon lui, les militaires turcs et russes doivent quitter la Libye le plus rapidement possible, de même que les mercenaires étrangers actuellement déployés sur place.

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Biden reprend en main le dossier libyen

Une politique totalement opposée à celle de Trump, qui semblait partager l’ambition et la vision du maréchal Haftar. Aujourd’hui, Washington réclame la mise en place et surtout, le respect du cessez-le-feu signé le 23 octobre dernier. Ce dernier ordonnait aux mercenaires étrangers de quitter le pays. Selon un décompte effectué par l’ONU, plus de 20.000 d’entre eux seraient actuellement déployés sur le territoire libyen.

Russe et Turquie, pointées du doigt

Pour autant, la tâche s’annonce compliquée. En effet, Haftar est soutenue par la Russie ainsi que par les Émirats Arabes unis et l’Égypte. Les forces du gouvernement, elles, sont appuyées par la Turquie. Un embargo a bien été imposé par l’ONU, mais malgré tout, les livraisons d’armes continuent et les frictions avec.

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