Parler, le réseau social Pro-Trump sanctionné par Google, son patron se défend

En juillet 2020, Marion Maréchal LePen présentait le réseau social Parler comme un moyen de contourner la censure de Twitter. « Pour contourner la censure de twitter, beaucoup d’utilisateurs s’inscrivent sur le réseau social Parler » déclarait l’ex députée du Vaucluse , élue sous les couleurs du Front National devenu Rassemblement national. Plusieurs personnalités défendant des idéologies d’extrême droite en France sont donc sur cette plateforme qui passe également pour être un espace de liberté où s’expriment les pro-Trump. On apprend hier vendredi 08 janvier que l’entreprise californienne Alphabet a suspendu les téléchargements de l’application sur sa plateforme.

Créée en 2015, Alphabet est la maison mère du géant Google. Elle reproche aux utilisateurs de Parler des publications incitant à la violence. L’application est également invitée à modérer son contenu. Apple a quant à lui, lancé un ultimatum à Parler. La plateforme à 24 heures pour soumettre au géant du numérique son plan de modération. Des utilisateurs de Parler s’étaient servis du réseau social pour coordonner le mouvement de contestation ayant conduit au siège du Capitole mercredi, accuse Apple.

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« Si on suit la même logique, Apple doit être tenu pour responsable… »

Le PDG de Parler John Matze a déjà fait savoir que sa plateforme n’est pas responsable de tout le contenu généré par ses utilisateurs. « Si on suit la même logique, Apple doit être tenu pour responsable de toutes les actions générées avec leurs téléphones. Chaque bombe placée dans une voiture, chaque conversation illicite, chaque crime commis avec un iPhone, Apple doit être tenu pour responsable » s’est défendu M Matze . Il a par ailleurs indiqué que la coordination d’émeutes, de violences et de rébellions n’avait pas sa place sur les réseaux sociaux.   

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