Les derniers développements de l’actualité nationale font réagir l’ancien secrétaire général du syndicat des travailleurs de la société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop) et ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (Csa), Dieudonné Lokossou. Le virulent syndicaliste à la retraite s’est prononcé notamment sur l’organisation de la présidentielle du 11 avril prochain.
Sans langues de bois, Dieudonné Lokossou, artisan de la paix a rappelé le contexte si bien tendu dans lequel le pays se prépare à offrir aux béninois, un nouveau scrutin présidentiel. Reçu sur l’une des télévisions en ligne, l’ancien patron de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin évoque la thèse d’un succès éclatant du candidat du pouvoir en raison de la trempe des autres candidats en lice.
Le scrutin présidentiel à venir est un boulevard ouvert pour le chef de l’Etat, soutient Dieudonné Lokossou, car dit-il, Patrice Talon ne sera pas dans une véritable compétition électorale. « Malheureusement, il n’a pas en face des opposants réels », crache le syndicaliste. A l’en croire, seuls les partis politiques de l’opposition tels que Les Démocrates, l’Union Sociale Libérale, Restaurer l’Espoir peuvent faire douter le régime et son chef.
Par ailleurs, l’ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin) regrette et déplore les crises internes qu’ont traversées les forces de l’opposition. Ces mésententes ne sont pas sans conséquences sur les récentes exclusions des formations politiques de l’opposition, estime Dieudonné Lokossou. Malheureusement, dit-il, « les opposants n’ont pas une unicité d’action et c’est ça qui est dommage ».
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