« Emojis diversité » : Apple poursuivi en justice pour plagiat

La société multinationale américaine Apple, a été poursuivie en justice par une développeuse d’application pour violation de droit d’auteur. Katrina Parrott a indiqué qu’Apple avait commencé à créer des émojis avec des tons de peau différents des années après qu’elle eût développé sa propre application qui faisait exactement la même chose. En 2013, Katrina Parrott en tant que développeuse, avait publié pour la première fois divers émojis via sa propre application, iDiversicons.

Pour cette femme afro-américaine basée à Houston au Texas, elle avait été inspirée pour créer plusieurs tons de peau pour les émojis après que sa fille ait déploré qu’elle ne pouvait pas se représenter correctement sur les claviers. « Nous avons dit que nous ne voulions pas faire une application uniquement pour les Afro-américains. Nous voulons représenter le monde parce que tout le monde ressentait le manque d’émojis, » a déclaré l’ancienne employée de la NASA dans une interview en décembre 2020 à propos de l’application.

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Nous avons couvert toutes les bases

« Nous avons fait le teint afro-américain, nous avons fait des Asiatiques, des Caucasiens, des Indiens et des Latino-Américains et des Hispaniques. Nous avons couvert toutes les bases, » avait-elle ajouté. D’après elle, la création de l’application avait pris environ six mois et avait été lancée en tant qu’application iPhone permettant aux utilisateurs de copier et de coller des émojis avec cinq tons de peau différents dans leurs messages. Au lancement de l’application, elle avait enregistré les émojis auprès de l’agence américaine des droits d’auteur. Elle a également demandé trois brevets pour l’idée.

« La femme qui essayait d’améliorer l’inclusion est exclue »

Par ailleurs, elle a indiqué avoir le cœur brisé lorsque Apple et d’autres sociétés technologiques ont incorporé des options de teint dans leurs systèmes d’exploitation. Parrott a déclaré qu’elle a une dette de 200 000 $ qu’elle doit rembourser. L’année dernière, elle a déposé une plainte devant le tribunal fédéral du Texas pour violation de droit d’auteur. Elle a expliqué au Washington post, comment les développeurs d’applications sont facilement copiés et écartés par les géants de la technologie.

« La femme qui essayait d’améliorer l’inclusion est exclue, » a confié son avocat, Todd Patterson au journal. De son côté, une porte-parole d’Apple a affirmé que la société n’avait pas copié l’œuvre de Parrott et qu’elle n’avait aucune prétention au droit d’auteur de l’émojis de couleur de peau. Egalement, les avocats d’Apple ont fait valoir que « le droit d’auteur ne protège pas l’idée d’appliquer cinq tons de peau différents aux émojis car les idées ne sont pas protégées par le droit d’auteur ». 

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