France : 2 policiers qui ont brutalisé une collègue mis en examen

Vanves est une commune mitoyenne à Paris en région île-de France, et c’est dans le commissariat de cette commune de 27 000 habitants que selon le parquet de Nanterre, des policiers étaient mis ce jeudi en examen. Une mise en examen pour une sombre affaire de violence à l’endroit d’un autre agent de police du commissariat, une femme. Les deux collègues auraient selon les premiers résultats de l’instruction, provoqué chez leur collègue une incapacité temporaire de travail (ITT) « supérieure à 8 jours » ce qui implique, un délit, une infraction qui relève du Tribunal Correctionnel.

Des policiers à la violence récurrente

La  mise en examen de ce jeudi, a valu au deux policiers mis en cause de ne plus avoir le droit de se rendre dans leur commissariat et encore moins d’avoir un quelconque contact avec leur collègue ; et d’être placés sous contrôle judiciaire en attente de leur procès. Dans les faits, les deux agents, pour une raison encore couverte par le secret de l’instruction, avaient décidé de brutaliser leur collègue en la menottant et en l’enfermant dans une cellule. Une infraction majeure pour des « personnes dépositaires de l’autorité publique » surtout lorsqu’elle était commise vis-à-vis d’une autre « personne dépositaire de l’autorité publique ». Nous étions en Mai 2020.

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Mais en un acte qui aggravait leurs délit, les deux agents avaient en sus, rédigé un « faux procès-verbal » rendant responsable, des blessures au poignet de la policière, un innocent qui ce jour-là se trouvait en garde à vue dans le commissariat. Mais une enquête de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN), avait tôt de découvrir le pot aux roses et le prévenu avait été libéré, après six mois passé derrière les barreaux. Dans la foulée, l’IGPN avait inculpé nos deux agents pour « violences en réunion » et « faux en écriture publique ».

Si dans la presse française, le bizutage est avancé pour expliquer le comportement des policiers vis-à-vis de leur collègue, une autre presse plus féministe parle elle, d’harcèlement et de « violence faite aux femmes ». Le fait est, selon les résultats d’enquête de l’IGPN, que les deux agents seraient coutumiers d’actes de brutalité et de violence à l’endroit d’autres policiers, qu’ils soient des femmes ou non.

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