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Bénin : Me Baparapé dénonce des arrestations sur simples soupçons

110, c’est le nombre de personnes qui auraient été arrêtées après les élections présidentielles au Bénin, selon l’Organisation pour la Défense des Droits de l’Homme . Son président Me Boubakar Baparapé dénonce des arrestations arbitraires. « On ne fait aucune enquête préalable, on vient on te prend. Des gens ont été pris chez eux à la maison juste parce qu’on les soupçonne d’avoir participé à une manifestation, ou bien d’avoir l’intention d’organiser des manifestations » explique le communiste au micro de TV5 Monde.

Le simple fait « d’être soupçonné de participer à une manifestation fait de vous un terroriste »

Le « simple fait d’être soupçonné de participer à une manifestation fait de vous un terroriste », déduit le président de l’Organisation pour la Défense de l’Homme. Rappelons qu’au lendemain des élections présidentielles du 11 avril, le chef de l’Etat réélu Patrice Talon avait promis la fermeté contre les auteurs des violences pendant la période pré-électorale. Ils devront répondre de leurs forfaits, avait-il déclaré. A travers un communiqué en date du vendredi 23 avril, les Etats-Unis disent noter avec « inquiétude les nombreuses arrestations de dirigeants politiques de l’opposition liées aux élections présidentielles du 11 avril ».

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Au nombre des « principes démocratiques que partagent nos deux pays figure la présomption d’innocence jusqu’à ce que la culpabilité soit prouvée par un processus de justice pénale rapide, équitable, transparent et apolitique » ont-ils ajouté. L’ancien opposant Bertin Koovi, reçu il y a quelques semaines au palais de la Marina disait dans l’une de ses vidéos que les personnes innocentes interpellées seront relâchées.

2 réponses

  1. Avatar de Gombo
    Gombo

    Depuis quand manifester est devenu un crime si ce n’est sous le régime de terreur que le clan mafieux au pouvoir veut instaurer ?!!
    Etre soupconne d’avoir manifeste, ou pire d’en avoir l’intention est criminalise par l’autocrate et sa justice pour terroriser les citoyens et les empecger de manifester leur detresse devant la misere et la privation des droits citoyens élémentaires comme celui d’elire et d’etre elu, y compris celui de ne pas voter, ou d’appeler a ne pas voter !
    On arrete et detient sans proces citoyens et les procureurs créatifs cherchent ensuite des crimes a leur coller!
    Que sont devenus lescrimes que ce procureur zele a invente contre Atao, une fois qu’il ait donne une procuration de vote depuis sa cellule ?
    Que sont devenus les crimes de Coovi depuis qu’il a trouve un nouveau maitre pour ses services de mercenaire …
    Que ces gens se souviennent qu’Azonhiho a chercher a terroriser lesbeninois sans reussir a sauver l’autocratiede Kererkou, et qu’ils ne croient pas que l’amnistie accordee aux tortionnaires du PRPB sera etendue au clan mafieux quand l’heure des comptes sonnera…

  2. Avatar de Jojolabanane
    Jojolabanane

    Arrestation sur simple soupçons est un débat plutôt long autant sur le plan juridique que sémantique.
    Lorsqu’il y a soupçon, il y a nécessairement un suspect.

    La question épineuse reste la même : que faire du ou des suspects en attendant le jugement, pendant le développement de l’enquête pour qu’il ne se soustrait pas de la loi ?

    Un suspect n’est pas forcément un coupable. Il incarne donc à la loi de prendre des mesures préventives pour que justice soit rendue.

    Celui qui soupçonné de terrorisme doit être placé hors d’état de nuire avant qu’il déclenche la bombe.

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