Annoncé mort mardi par l’armée tchadienne des suites de blessures subies au front contre des rebelles, le président Idriss Deby Itno sera inhumé vendredi dans son village natal après des hommages à N’Djamena. A l’occasion de ces derniers hommages à cet ami de la France, le locataire de l’Elysée sera de la partie. C’est le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal qui l’a fait savoir mercredi lors d’une conférence de presse.
« Le président de la République lui a rendu hommage ce matin en conseil des ministres, il se rendra à ses obsèques en fin de semaine », a indiqué Gabriel Attal tout en saluant, « un homme de courage, un homme passionné de son pays ». Dans un communiqué mardi, la France avait déjà réagi à la mort de l’un de ses partenaires stratégiques, « un ami courageux », dans la lutte contre le terrorisme dans le sahel. En appelant à une « transition pacifique », la France « exprime son ferme attachement à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Tchad ».
Des élections « libres et démocratiques ».
Homme de courage et en bon soldat, Idriss Déby avait annoncé à plusieurs reprises de son vivant qu’il ne mourrait pas dans son lit. Lors d’un discours, il avait indiqué qu’il préférerait mourir au combat que de voir le désordre s’installer dans son pays. Toutefois, plusieurs analystes remettent en cause la thèse de la mort au front, avançant plutôt l’idée d’un assassinat. Son fils Mahamat Idriss Deby, âgé de 37 ans a été désigné par le Conseil militaire de transition pour assurer l’intérim durant 18 mois, le temps de l’organisation des élections « libres et démocratiques ».
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