Le Bénin à l’instar des pays du monde célèbre ce lundi 03 mai, la journée mondiale de la liberté de presse. A cette occasion, le ministre de la communication est revenu sur la place occupée par son pays dans le dernier rapport de Reporters Sans Frontières. Pour Me Alain Orounla, ce 114è rang est un « appel renouvelé lancé à notre pays à ne pas relâcher et à redoubler d’ardeur pour la liberté de la presse qui est une quête permanente ». Beaucoup d’efforts restent encore à faire et nous devons effectivement redoubler d’ardeur, reconnaît le ministre. Il se réjouit du fait que le rapport n’ait pas fait cas de « journalistes tués ou assassinés » au Bénin.
Le ministre Alain Orounla invite par ailleurs les professionnels des médias à plus de rigueur dans le traitement de l’information. « Je voudrais saisir l’occasion pour inviter les professionnels à plus de professionnalisme et à plus de rigueur dans la production et la diffusion de contenus. Je pense beaucoup plus aux acteurs des nouveaux médias (internet, site web, réseaux sociaux, applications mobiles, etc) a-t-il déclaré.
Une « belle couverture médiatique sans dérive… »
Pour lui, ces nouveaux médias doivent faire en sorte que leurs contenus donnent moins de soucis, servent l’intérêt public, soient utiles et constructifs pour la démocratie, la société et l’Etat de droit . Le gouvernement de son côté prendra toutes les dispositions requises pour jouer sa partition afin que tous les béninois aient accès aux sources d’informations notamment publiques, a t-il promis.
Le ministre de la communication a pour finir félicité la presse béninoise pour sa responsabilité pendant la période électorale. A l’en croire, il y a globalement eu une très belle couverture médiatique « sans dérive, sans diffamation, sans atteinte à la vie privée des candidats, sans intoxication, et sans volonté de nuire ».
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