Covid-19 aux USA : Trump blâmé dans un rapport du département d’Etat

Depuis l’apparition du nouveau coronavirus (covid-19) l’ancien président américain Donald Trump s’était notamment illustré par ses critiques à l’égard de la Chine, lieu où le virus a vu le jour. Ces actes ont été reprochés à l’ex-locataire de la Maison-Blanche, dans un rapport inédit du département d’Etat américain qui a évoqué « un vide de leadership international des Etats-Unis ».

Il avait retiré son pays de l’OMS

Dans des extraits de ce rapport obtenus par le média américain, Politico, plusieurs diplomates et fonctionnaires du département d’Etat américain ont fait part de leurs frustrations concernant la réponse du milliardaire républicain face à la pandémie de coronavirus. Ces derniers ont fait savoir que des mesures prises par Donald Trump ont affaibli le leadership international des Etats-Unis, en cette période critique que traversait le monde. En effet, le prédécesseur de Joe Biden avait retiré son pays de plusieurs forums internationaux, mais aussi et aussi et surtout de l’organisation mondiale de la Santé (OMS).

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Les USA n’auraient pas, à plusieurs reprises, assumé leur responsabilité

Le fait que Donald Trump accusait continuellement la Chine, en lui attribuant la responsabilité du coronavirus n’a fait que contribuer à un affaiblissement du leadership mondial des Etats-Unis. Pour la diplomatie américaine, il s’agissait d’une « approche inefficace du message », puisque les USA n’auraient pas, à plusieurs reprises, assumé leur responsabilité pour mieux lutter contre la pandémie. « La lutte des États-Unis pour contenir le virus, les critiques virulentes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres institutions multilatérales, et le débat interne politisé sur la science et les mesures d’atténuation ont sapé la confiance internationale dans le leadership des États-Unis » a indiqué le rapport.

Selon Politico, les responsables du département d’Etat américain ont constaté ce  » vide du leadership international des États-Unis », depuis le mois de mars 2020. Cela les avait poussé à exhorter à un engagement plus important et mondial, comme c’était le cas dans la réponse contre Ebola en 2014.

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