C’est un secret de polichinelle. Aucun membre de l’opposition radicale n’a assisté à la cérémonie d’investiture de Patrice Talon dimanche dernier à Porto-Novo. Ils ont suivi de loin les manifestations et surtout le discours d’investiture du président béninois. Celui-ci avait tenu des propos d’apaisement, souhaitant que les tensions électorales dans son pays soient désormais conjuguées au passé. Pour Eugène Azatassou du parti Les Démocrates, les tensions dont parle le chef de l’Etat ne sont pas venues ex nihilo.
« Tant que cette situation d’exclusion est maintenue, c’est un effet d’annonce simplement«
C’est le fruit de « l’exclusion opérée sur les partis de l’opposition véritable ». M Azatassou s’exprimait sur les antennes de RFI. Pour lui, « tant que cette situation d’exclusion est maintenue, c’est un effet d’annonce simplement ». Il faudra trouver des solutions pour amoindrir ou mettre un terme à l’exclusion, pense t-il.
« Une satisfaction béate »
Par ailleurs, le vice-président du parti Les Démocrates dit avoir noté dans le discours du chef de l’Etat « une satisfaction béate par rapport au mandat passé et puis des promesses ».« Des promesses mirobolantes, qui ne valent que ce que vaut le crédit que l’on peut accorder à quelqu’un qui n’a jamais tenu parole, qui n’a jamais respecté sa parole » a déclaré l’opposant au régime de Patrice Talon. Il fait probablement référence à la promesse du mandat unique faite par le chef de l’Etat à l’orée de son premier mandat, en avril 2016.
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