Privé de sa liberté depuis le 15 avril dernier, le Professeur Joël Aïvo est en détention provisoire pour des faits de « blanchiment de capitaux et d’atteinte à la sûreté de l’Etat ». Ces dernières semaines des appels à sa libération se sont multipliés. Des organisations de droit constitutionnel du Sénégalais, du Congo, du Burkina Faso et de la France, ont publié des communiqués appelant à son relâchement.« Il ne manquerait plus que des appels au soutien des syndicats des crimes et des associations de terroristes pour le tableau soit complet » s’est gaussé Alain Orounla.
Aucune d’elles ne « contestent la matérialité des faits graves qui sont imputés au constitutionnaliste »
En effet, le ministre porte-parole du gouvernement voit en ces appels, une sorte de pression sur le gouvernement et sur la justice béninoise, alors que la justice selon lui, ne doit pas être mise sous pression. Alain Orounla fait également remarquer qu’aucune des organisations apportant leur soutien à M Aivo ne « contestent la matérialité des faits graves qui sont imputés au constitutionnaliste et autres interpellés et détenus dans le cadre de cette affaire ourdie contre la République du Bénin » . Ce qui prouve que ces associations n’ont pas pris le parti de la justice selon le ministre.
Il informe par ailleurs que le gouvernement de Patrice Talon n’est pas du genre à céder à une quelconque pression qui l’amènerait à s’immiscer dans les affaires judiciaires. Le régime actuel fait confiance en la justice et en sa capacité de rendre une justice sans parti pris, bienveillante et rigoureuse.
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